«L’approche actuelle de la non-violence, le respect à 100 % d’un cessez-le-feu, pas de violence pour un jour, deux jours, sept jours, a d’une certaine façon donné un droit de veto à quasiment tous les extrémistes », a déclaré M. Annan, dans un bref discours avant de répondre à des questions de députés. « Et je crois que si nous venons à la table déterminés à faire la paix, mais aussi déterminés à traiter sans merci avec les terroristes et les extrémistes, nous pourrions faire beaucoup plus de progrès qu’avec l’approche actuelle que nous avons, et j’espère qu’un jour nous pourrons nous en dégager », a-t-il poursuivi. « Je crois aussi que nous devrions essayer d’encourager les parties en présence, une fois fait le choix stratégique de la paix, à venir à la table (de négociation), à rester à la table, et à continuer leurs discussions», a-t-il ajouté. «Il est évident que les partis laissés à eux-mêmes ne peuvent pas surmonter leurs différences ou désarmer. Il faut une médiation d’une tierce partie, une implication d’une autre partie », a encore indiqué le secrétaire général, rappelant l’importance des résolutions de l’ONU, et en général du principe de base « la paix contre les territoires ». « Je crois que la crise de ces 14 derniers mois a eu des effets catastrophiques sur l’économie palestinienne, aggravant le chômage et la pauvreté, et ajoutant au sentiment de désespoir, de frustration et de colère parmi les palestiniens», a encore indiqué M. Annan.