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La CGEM et le gouvernement : Lutte contre la sous-facturation, catégorisation globale…

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Première réunion chargée pour le conseil conjoint coprésidé par le chef de gouvernement et la présidente de la CGEM depuis qu’il a été mis en place en septembre dernier. C’est que, pour cette réunion qui s’est tenue le vendredi 17 mai à Rabat, les patrons sont arrivés avec une feuille de route bien fournie en mesures urgentes qu’ils demandent au gouvernement d’adopter rapidement.

Au menu des demandes, la CGEM appelle, entre autres mesures demandées, l’amendement de la loi sur les délais de paiement, des actions concrètes pour faciliter aux PME l’accès au financement ou encore la réactivation du comité de lutte contre la sous-facturation.

Pour ce qui est des délais de paiement en particulier, la CGEM a proposé, entre autres, une dérogation à la loi pour le secteur de l’énergie étant donné que certains opérateurs dans ce secteur sont tributaires des paiements de la Caisse de compensation qui, eux, prennent plusieurs mois de retard. Et ce n’est pas tout car avant la réunion du 17 mai, les cinq groupes de travail conjoints ont travaillé durant plusieurs mois pour préparer leurs propres feuilles de route qui ont été dévoilées lors du conseil national de l’entreprise qui s’est tenu le 15 mai. Ce sont ces feuilles de route que la CGEM est venue défendre lors de la rencontre avec le chef de gouvernement. Ainsi, on trouve parmi les doléances des patrons, la mise en place d’un dispositif de catégorisation global regroupant la douane, les impôts et la CNSS, la simplification d’une trentaine de procédures administratives liées à l’entreprises, la simplification de procédures liées à la construction et à la promotion immobilière ou encore la possibilité pour les entreprises de titriser leurs créances sur l’Etat au titre de la TVA.  

Des pistes également intéressantes du côté du groupe de travail chargé du développement à l’international qui, en plus de la lutte contre la sous-facturation, appelle des actions urgentes comme un diagnostic par pays et par secteur pour comprendre les facteurs qui empêchent les grands donneurs d’ordre de s’approvisionner au Maroc, une réglementation plus rigoureuse de la profession d’importateur ou encore des mesures pour rééquilibrer les accords de libre-échange signés par le Maroc. Dans trois mois, la CGEM et le gouvernement se retrouveront en principe pour un nouveau conseil. Espérons que d’ici là on aura fait du concret.

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