Fidèle à sa tradition, la ville d’El Jadida célèbre pour la cinquième année consécutive sa passion pour le cheval. Le Salon du cheval d’El Jadida a démarré hier ses activités. Un programme riche et diversifié mettant en relief la place du cheval dans le patrimoine culturel du Maroc. Au-delà de sa dimension culturelle, le Salon du cheval d’El Jadida a constitué depuis son démarrage un moteur de développement socio-économique de la Région de Doukkala-Abda. En effet, l’apport de la filière équine à l’économie nationale avoisine les 0,5% du PIB. De même, la filière et ses effets induits occupent plus de 11.500 emplois directs et indirects. Une contribution qui reste non négligeable et pour laquelle toute une stratégie nationale est mise en place. Les acteurs de la filière se penchent dans ce sens sur la finalisation de contrats-programmes qui lieront les associations professionnelles de la filière sur une période de cinq ans (2013-2017). En outre, un programme national est prévu pour la sauvegarde et l’encouragement du cheval barbe. La cinquième édition du Salon du cheval d’El Jadida vient répondre aux attentes de la filière. L’événement sera une vitrine ouverte pour près de 25.000 visiteurs. Une occasion, également, pour les 100 exposants marocains et étrangers de promouvoir leur savoir-faire et présenter leurs produits. Les enfants ne seront pas en reste. Le volet ludique leur est consacré à travers des parades, spectacles, initiations à l’équitation et compétition. La cinquième édition s’inscrit également dans l’innovation. Une vente aux enchères publique est prévue aujourd’hui. Une première au Maroc qui, selon les organisateurs, vient consacrer un état de fait et apporter une pierre à l’édifice entamé par le Salon. Rappelons qu’un sondage national réalisé par la Société royale d’encouragement du cheval (SOREC) révélait que près de 88% des Marocains déclaraient souhaiter acquérir un cheval et que 91% d’entre eux le considéraient comme l’un des éléments-clés de leur identité culturelle.