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La Fondation Robert Kennedy a échoué à faire preuve d’impartialité en raison de son alignement sur les thèses des ennemis du Maroc

La presse quotidienne de ce mercredi continue de commenter la mission de la Fondation Robert Kennedy dans les provinces du sud, soulignant que cette dernière n’a pas réussi à faire preuve de crédibilité, de neutralité et d’impartialité, en épousant les thèses des ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume.

Ainsi, sous le titre « une partialité vigoureusement dénoncée », +Al Bayane+ écrit que la visite d’une délégation de la Fondation Robert Kennedy pour la justice et les droits de l’Homme dans les provinces du sud « a montré une partialité et un alignement sur les thèses effritées des séparatistes et un manque flagrant d’objectivité ».

Rappelant que cette délégation a fait le déplacement pour une question des droits de l’Homme, selon son communiqué officiel, le journal relève que cet objectif a, sur le terrain, « été violé sur toute la ligne ».

« Alors que cette délégation avait la possibilité et toutes les conditions ont été réunies pour que les contacts aient avec tous les acteurs associatifs de la région, son attitude partiale a soulevé plusieurs interrogations quant à la finalité et la crédibilité de cette visite, ce qui a poussé les différentes composantes du tissu associatif dans les provinces du sud et même dans les camps de Tindouf à monter au créneau pour dénoncer vigoureusement les agissements partiaux de cette Fondation », souligne le journal.

Dans le même ordre d’idées, le quotidien +Al Alam+ s’interroge si les membres de ladite Fondation, qui ont achevé leur mission à Laâyoune, vont accorder le même intérêt aux avis des opposants de la direction du polisario, surtout que la principale conclusion à tirer de ses rencontres avec des pro-polisario à Laâyoune est que chacun de ces pro-séparatistes s’est présenté comme étant un président d’une organisation des droits de l’Homme, active dans les provinces du sud.

Pour sa part, +Al Ittihad Al Ichtiraki+ écrit que l’Algérie tente en vain de jouer la carte de la Fondation Kennedy pour barrer la voie au consensus maroco-onusien illustré par l’entretien téléphonique entre SM le Roi et le secrétaire général de l’ONU, ajoutant que tout le monde est conscient des manoeuvres que la Fondation n’a cessé de mener en vue de porter atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume.

De son côté, le quotidien +Bayane Al Yaoum+ souligne que le traitement « sélectif » adopté par la Fondation dans ses rencontres a mis à l’épreuve son impartialité et son objectivité , ajoutant que plusieurs militants sahraouis des droits de l’Homme n’ont pu rencontrer les membres de la mission qu’après avoir exercé des pressions pour faire entendre leurs voix ainsi que celles de l’ensemble des composantes de la société civile sahraouie dont d’anciennes victimes du polisario.

Dans ce sens, il écrit que plusieurs sensibilités sahraouies et acteurs de la société civile à Laâyoune ont dénoncé le parti-pris flagrant des membres de la délégation en faveur des thèses des séparatistes, en totale ignorance des autres opinions.

Pour sa part, +Al Khabar+ écrit que la mise en oeuvre du partenariat avec les acteurs de la société civile dans les grandes puissances pour les convaincre, à travers la création de lobbies forts, de la justesse de la première cause sacrée du Royaume face aux manoeuvres ourdies des ennemis de son intégrité territoriale, ne peut aboutir qu’à travers le renforcement de la diplomatie parallèle, en la dotant des moyens de communication et de soutien notamment financiers, l’implication des compétences marocaines établies à l’étranger dans ce dossier et la multiplication des missions effectuées à l’étranger par les associations, les organisations estudiantines et féminines. Ceci, ajoute-t-il, permettra au Maroc d’être constamment mobilisé et d’agir avec efficience sur tous les fronts officiels et non officiels.

+Al Mounaataf+ estime, de son côté, que les membres de la mission ont raté leur rendez-vous avec l’histoire ainsi que l’occasion qui leur a été offerte pour faire montre de neutralité et d’objectivité concernant la réalité des droits de l’Homme dans les provinces du sud ainsi que dans les camps de Tindouf, où des milliers de séquestrés marocains sont privés de leurs droits et libertés les plus élémentaires.

Quant aux quotidiens +Rissalat Al Oumma+, +Al Haraka+ et +Assahrae Al Maghribia+, ils se font l’écho de la lettre ouverte adressée par l’association

sahraouie « Lumière et Justice » basée à Dakhla, dans laquelle elle a appelé la présidente de la Fondation Kennedy et toutes les organisations de défense des droits de l’Homme à oeuvrer pour traduire en justice les responsables des exactions commises dans les camps de Tindouf, dans le Sud-ouest algérien, tout en déplorant que les camps de Tindouf continuent d’être le théâtre des violations les plus sordides et barbares des droits humains, perpétrées par les dirigeants du polisario.

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