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La formation professionnelle comme levier de développement : une nouvelle feuille de route pour préparer les compétences de demain

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Les cités des métiers et des compétences devront ouvrir leurs portes dès la rentrée 2021. Dans ce sens, l’échéancier de la feuille de route relative à la formation professionnelle prévoit le démarrage des constructions en janvier 2020.

Depuis son accession au Trône,

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a fait de la formation professionnelle un des chantiers prioritaires du développement du pays.
Dans cet élan, il a lancé la réforme du système éducatif proposée par la Commission spéciale d’éducation et de formation, qui a abouti à la réalisation de la Charte nationale d’éducation et de formation adoptée en 1999.

En effet, cette charte a mis en avant le rôle de la formation professionnelle en tant que levier pour la satisfaction des besoins en compétence des entreprises, l’amélioration de l’employabilité des travailleurs et la promotion de l’emploi des jeunes.

Une feuille de route pour un secteur prometteur

Au cours des années qui ont suivi, le secteur de la formation professionnelle a connu plusieurs évolutions majeures, dont le plan d’urgence de la formation professionnelle 2008-2012, la vision de la réforme stratégique 2015-2030 et la feuille de route de la formation professionnelle présentée devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI en avril dernier. L’objectif de la nouvelle approche serait, entre autres, de revoir en profondeur les spécialités de la formation professionnelle pour qu’elles répondent aux besoins des entreprises et du secteur public. «La formation professionnelle constitue un levier essentiel, à la condition, toutefois, qu’elle fasse l’objet de toute l’attention requise, et qu’un contenu et un statut nouveaux lui soient accordés en tant que filière prometteuse», a relevé, à ce propos, le Souverain dans un discours devant les membres des deux Chambres du Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 3ème année législative de la 10ème législature (octobre 2018).

Les métiers de l’avenir au cœur de la cité

Des cités des métiers et des compétences implémentées dans toutes les régions du Maroc. C’est l’ambition dévoilée par la feuille de route de la formation professionnelle. Ainsi, ces nouvelles cités vont privilégier des formations qui répondent aux spécificités et aux potentialités de chaque région, à la fois dans les métiers liés aux domaines d’activités porteurs de l’écosystème dans lequel elles s’implanteront, mais aussi dans les métiers du futur tels que le Digital-Offshoring. Ces futurs espaces devront comporter des structures spécifiques à l’instar des chaînes de production pédagogiques, des centres de simulation et les halls technologiques, de façon à recréer l’environnement professionnel nécessaire à l’acquisition des compétences s’inscrivant dans la pratique réelle d’un métier. Ils fonctionneront sur la base du principe de la mutualisation dans un esprit d’optimisation de l’utilisation des ressources disponibles, notamment pour les plates-formes numériques, les centres de langues, les Career Centers, les bibliothèques et médiathèques, les internats et les terrains de sport.

Cités des métiers : Un budget d’investissement à hauteur de 3,6 milliards de dirhams

Dotées d’un conseil d’administration tripartite, impliquant les professionnels, la Région et l’Etat, ces cités nécessiteront un investissement à hauteur de 3,6 milliards de dirhams provenant de la contribution de l’Etat, de l’OFPPT et des régions. Les cités des métiers et des compétences devront ouvrir leurs portes dès la rentrée 2021. Dans ce sens, l’échéancier de la feuille de route relative à la formation professionnelle prévoit le démarrage des constructions en janvier 2020, afin que l’ouverture progressive de ces nouvelles structures puisse débuter à la rentrée 2021 et se poursuivre à la rentrée suivante.

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La formation professionnelle en chiffres

Au cours de cette période (2000-2018), les effectifs des inscrits en formation professionnelle initiale ont plus que triplé. Ainsi, le nombre de stagiaires est passé de 133.000 à 433.000, avec un taux moyen annuel de progression de 7,4%.Quant au budget destiné à la formation professionnelle, il est passé de 994 millions DH à 3,18 milliards DH sur la période 2001-2016 avec un taux de progression annuel moyen de 8,1%.

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