Mutations des médias, réflexions sur les fondements et justifications des politiques de régulation, autant de sujets auxquels la Haute Autorité de la communication audiovisuelle a pris part lors d’une rencontre qui s’est déroulée à Bruxelles récemment.
Organisée par l’Institut international de communication, cet évènement de haut niveau a réuni près de 80 experts dans le domaine afin de plancher sur les nouvelles mutations médiatiques et technologiques qui se posent à la régulation tant de l’audiovisuel que des télécommunications. Venus d’Asie, des Amériques et Caraïbes, d’Afrique, d’Europe et d’Océanie, les responsables de la régulation ont engagé une réflexion sur les fondements et les justifications des politiques de régulation au cours de deux jours.
Plusieurs problématiques ont été évoquées liées entre autres à la régulation des applications et des OTT (Over-The-Top), qui réunissent les acteurs des services de communication, WhatsApp, Skype ou encore Viber mais également les acteurs de l’audio et de la vidéo comme Netflix, Deeze et YouTube. Plus encore, la Haca a assuré lors de cette rencontre une session intitulée «Quid de la diversité des médias par temps d’abondance de médias et de communications? ». Jamal Eddine Naji, directeur général de la Haca, a expliqué à cet égard que la problématique de la diversité, tant des médias que de leurs contenus, se pose avec acuité aussi bien dans les pays du Nord que dans les pays du Sud dits «Info pauvres» ou «Sous-médiatisés».