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L’Afrique au coeur du Maroc

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a participé jeudi à l’ouverture du 22e Sommet France-Afrique dont les travaux se déroulent à Paris. À son arrivée au palis des congrès de la capitale française, le Souverain a été accueilli par le président de la république française, Jacques Chirac. Quelque quarante-cinq Chefs d’Etat africains participant à ce sommet qui réunit les pays africains et la France.
Rappelons que Sa Majesté le Roi Mohammed VI était arrivé, mercredi soir, à Paris. Le Souverain est accompagné, durant cette visite, d’une délégation officielle composée de MM. Mohamed Benaïssa, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mohamed Moatassim, Conseiller de S.M le Roi, et Taïeb Fassi Fihri, ministre délégué aux Affaires étrangères et à la Coopération.
Durant la séance inaugurale, le président français a prononcé un discours où il a affirmé sa volonté de « redresser la barre » de l’aide à l’Afrique qu’il veut placer « au coeur des priorités de la France », mais a appelé les Africains à respecter la démocratie.
« Il est fini le temps de l’impunité, le temps où l’on justifiait la force. Doit venir maintenant celui où l’on fortifie la justice », a déclaré Jacques Chirac, au cours de la séance inaugurale de ce sommet consacré, jeudi et vendredi, au « nouveau partenariat » entre la France et l’Afrique. « D’où qu’elle vienne, la violence doit être dénoncée », a dit Jacques Chirac, prévenant les auteurs d’exactions qu’ils « ont désormais à craindre d’être sanctionnés par la Cour pénale internationale ».
M. Chirac a insisté sur sa volonté de remettre l’Afrique « au coeur des priorités de la France » et de favoriser son développement et son accession à la démocratie. Il a lancé une pique à l’ancien gouvernement de Lionel Jospin : alors que « certains parmi vous avaient l’impression que la France tendait à prendre ses distances », a-t-il dit, « le gouvernement a pris les décisions qui s’imposaient pour redresser la barre ».
Jacques Chirac a indiqué qu’il allait faire « des propositions précises » sur le développement agricole de l’Afrique « afin d’éviter la déstabilisation des productions vivrières africaines ». Mais il a aussi mis en avant ses exigences vis-à-vis des Africains et jugé nécessaire de « renforcer l’autorité de l’Etat, former des forces de sécurité civile, garantir l’honnêteté des consultations électorales ». Dans le même ton, Kofi Annan a estimé qu' »il y a bien du travail encore ».
« Conflits, mauvaise gouvernance, perte de récoltes, maladies continuent d’infliger de grandes souffrances aux populations du continent », a rappelé le secrétaire général de l’ONU, qui a exhorté ses « frères » africains à « faire plus encore » contre le sida. Le président camerounais, Paul Biya, a aussi estimé que la paix et la sécurité « demeurent menacées » en Afrique où la situation « s’est plutôt aggravée ».

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