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L’ANME plaide pour des médias nationaux «forts» et «performants»

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L’Association a tenu son assemblée générale jeudi à Casablanca

Constituer des pôles médiatiques nationaux puissants et économiquement solides. C’est la vision défendue par la présidence de l’Association nationale des médias et des éditeurs (ANME) qui a tenu son assemblée générale le 22 septembre 2022 à Casablanca en présence de ses membres. A cette occasion, il a été procédé lors de cette séance à l’adoption à la majorité des rapports moral et financier de l’Association. S’exprimant lors de cette réunion, Driss Chahtane, président de l’ANME, a expliqué que le secteur traverse actuellement une période charnière nécessitant l’accompagnement des entreprises médias, notamment les petites structures. «Nous avons l’ambition de devenir des entreprises productives et capables d’investir», indique-t-il ajoutant qu’il est essentiel de renforcer les entreprises du secteur. L’ambition serait aussi, pour la nouvelle présidence, de positionner les médias nationaux à l’échelle continentale, voire internationale, afin de défendre les intérêts du pays. L’association veut aussi constituer un pôle regroupant les radios nationales. Pour arriver à ces divers changements, un travail de profondeur devrait être effectué sur le plan législatif.

A ce titre plusieurs amendements devraient être proposés, notamment en ce qui concerne le projet de loi relatif au Conseil national de la presse (CNP). D’ailleurs, une rencontre sera d’ailleurs organisée au sein du Parlement le 16 octobre 2022 avec les partis politiques, le président de la Chambre des représentants et le président de la Chambre de conseillers pour aborder le volet technique lié à la répartition du budget alloué à l’accompagnement des entreprises dans le secteur. Une initiative qui devrait inclure l’ensemble des membres. A ce titre, le président de l’ANME a tenu à souligner que la presse écrite bénéficiera d’un accompagnement à l’investissement spécifique. Au cœur de la transformation engagée par l’ANME, le journaliste jouera un rôle incontournable. Dans le cadre de la nouvelle feuille de route, le salaire minimum du journaliste devrait s’élever à 7.500 DH.

«Nous ne pourrons être performants qu’en accordant une place centrale à l’élément humain», argumente-t-il faisant référence aux journalistes, aux cameramans et aux employés des entreprises médias. Pour les projets à venir, l’Association promet de multiplier les partenariats avec les compagnies aériennes, les banques et les assurances en faveur des employés du secteur. En plus de poursuivre l’accompagnement de l’investissement pour les entreprises médias, elle compte installer de nouvelles antennes pour l’association, et se doter d’un nouveau siège. Mais ce n’est pas tout. Le secteur fait de plus en plus face à la domination des GAFA en matière de publicité. Ainsi, l’ANME s’attellera à la mise en œuvre d’une vision globale pour la protection des structures médiatiques nationales.

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