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Le 16ème congrès se tiendra les 30, 31 juin et le 1er juillet

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Le 16ème congrès se tiendra les 30, 31 juin et le 1er juillet, c’est ce qui a été décidé, samedi 24 mars, lors de la réunion du comité préparatoire du 16ème congrès de l’Istiqlal présidé par Taoufiq Hejira. A noter, qu’il a également été décidé que cette date peut être reportée en septembre si les élections communales doivent être organisées en juin. Outre le choix de la date, les quelque 570 membres du conseil national mobilisés de 10h à 18h au siège du parti, ont approuvé le règlement interne du comité préparatoire et désigné les présidents des commissions préparatoires. Et ce, dans un climat de tension entre les deux courants du parti.  Ainsi la présidence de la commission des lois et des statuts, l’une des commissions préparatoires les plus importantes, a été cédée à M. Al Khairani, membre du bureau exécutif,  proche du camp El Fassi. Il sera secondé par Mohamed Sihimed  qui à l’inverse est proche du camp Hamid Chabat. La présidence de la commission de l’intégrité territoriale sera du ressort de Mae al-Aynayn El Abadla. La commission de la régionalisation et de la décentralisation sera présidée par Abdelaziz Hilili. Et la commission des affaires politiques et de la constitution à Adil Benhamza, membre du bureau exécutif. «Le 16ème congrès de l’Istiqlal est une étape particulièrement politique, plus qu’elle n’est organisationnelle. Dans la mesure où le parti a besoin de dresser un bilan de son positionnement politique, de la conjoncture nationale et internationale et  procéder à une vraie autocritique», a indiqué à ALM Adil Benhamza. Selon lui, c’est sur la base des travaux d’analyse de cette commission que doit se faire le renouvellement du parti et de ses mécanismes lors du prochain congrès. Notons que la tenue du 16ème congrès de l’istiqlal était devenue une urgence,  un rendez-vous exigé par plusieurs membres afin de retrouver la légitimité perdue du parti. Selon eux, le congrès est présenté comme le seul remède aux scissions et divergences qui ont secoué le parti après les élections et la formation du gouvernement Benkirane. Etape qui avait fait de nombreux déçus au sein du parti de la balance le partageant en deux courants : l’un mené par Hamid Chabat et plusieurs membres du comité exécutif, députés parlementaires et élus locaux,  et un courant symbolisé par la famille Abbas El Fassi et les technocrates qui l’entourent. Courant qui pour sa part s’est longtemps opposé et par plusieurs moyens à la tenue du congrès et proposant comme date janvier 2013.  Mais aujourd’hui, la logique de la majorité et la minorité a pris le dessus à travers le vote des quelque 570 membres du conseil national et l’application de la démocratie interne, et ce aux dépens de la logique du consensus qui a longtemps été la règle au sein du parti de la balance.

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