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Le gouvernement réfute le rapport de HRW sur l’immigration

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Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi a qualifié de "totalement injuste" le rapport de Human Rights Watch (HRW), qui s'est basé sur des données et des allégations qui se trouvent dépassées après adoption par le Royaume de la nouvelle politique migratoire d'ailleurs largement saluée par la communauté internationale.

La politique migratoire adoptée par le Maroc constitue une première à l'échelle africaine, en ce sens qu'elle se base sur une approche humanitaire globale conformément aux Hautes Orientations de SM le Roi Mohammed VI , a indiqué M. El Khalfi dans une déclaration à la presse.

Cette politique a permis de s'engager dans un processus de règlement exceptionnel de plus de 25.000 immigrés, processus qui a démarré début janvier 2014 et qui s'étendra sur une année et ce, en concertation avec les associations ouvrant dans le domaine de l'immigration.



Le ministre a fait savoir que quelque 10.000 dossiers de régularisation ont été déposés en moins d'un mois, de même qu'un délai d'une année a été accordé aux candidats à la régularisation exceptionnelle, outre les 586 demandes d'asile qui sont en cours d'examen. 

Et de préciser que ledit rapport a fait fi des efforts déployés par le Maroc en matière de traitement des problématiques liées à l'immigration rappelant à ce propos que le royaume a pu, au cours des dernières années, réduire de 93 % le nombre de cas d'immigration clandestine à bord d'embarcations. 



Le Maroc a adopté, en coordination avec l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), une politique basée sur le retour volontaire, laquelle politique a bénéficié à plus de 14.000 migrants irréguliers en 10 ans, a-t-il dit.

Le ministre a de même rappelé que le Royaume a adopté trois nouvelles lois en matière d'immigration, relatives à la lutte contre la traite des êtres humains, la loi 02-03 concernant la résidence des étrangers et la loi portant sur le droit d'asile.



Les autorités marocaines ont depuis toujours exprimé leur volonté d'ouvrir une enquête en cas de violences et ce quelque soit la situation des victimes, d'oeuvrer à la promotion de la culture de la non discrimination et de traiter les problématiques y afférant. 

Tout en soulignant que le rapport a comporté quelques données positives relatives au non refoulement aux frontières maroco-algériennes, le ministre a jugé "illogique" de focaliser uniquement sur la responsabilité du Maroc.

En dépit de tout ce qui a été réalisé, force est de noter que des défis persistent, telles les opérations de passage forcé vers Melilla occupée qui se sont multipliées, ces dernières années en passant de 34 en 2011 à 41 en 2013, a-t-il noté.

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