Le Maroc, une puissance internationale sous le leadership du Souverain

La séance des questions orales mensuelles au Chef du gouvernement a été consacrée à «la politique générale de développement et d’investissement dans les provinces du Sud»

Parlement : Le Chef du gouvernement a passé en revue devant les députés les réalisations du Royaume dans les provinces du Sud, notamment sur le plan économique. Les détails.

Le Maroc est définitivement conforté dans sa stature internationale. Pour le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, la résolution 2797 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le Sahara marocain renforce la reconnaissance internationale du statut du Maroc en tant que puissance régionale et internationale sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Intervenant lors de la séance mensuelle consacrée aux questions de politique générale à la Chambre des représentants, M. Akhannouch a relevé que la résolution du Conseil de sécurité relative au Sahara marocain, dont la date a été décrétée fête nationale par le Souverain, consacre non seulement la reconnaissance internationale de notre intégrité territoriale, mais, dans sa signification profonde, transcende le simple vote circonstanciel sur une cause juste, vers un vote qui consolide implicitement la reconnaissance internationale du statut important du Maroc en tant que puissance régionale et internationale sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI.

Cette résolution est le fruit de la vision stratégique claire du Royaume et son rôle actif dans la promotion de la paix, de la coexistence, de la politique de la main tendue et de la tolérance aux niveaux régional et international, a-t-il relevé, faisant observer que ces réalisations sont le fruit de 26 ans de diplomatie Royale reconnue par la communauté internationale pour sa sagesse, sa crédibilité et sa fidélité aux principes. La question du Sahara est passée d’une phase de stagnation à une gestion dynamique, atteignant un stade de changement tant interne qu’externe, a-t-il souligné, ajoutant que cette étape ouvre la voie à un dialogue constructif et à la recherche d’un consensus constructif entre toutes les parties. Et de noter que la dimension stratégique de la diplomatie Royale repose sur le principe que la défense de la cause nationale ne se base pas uniquement sur le discours politique ou la confiance dans les institutions internationales, mais plutôt sur une action continue sur des fronts diversifiés et complémentaires. Outre le plaidoyer de la diplomatie officielle et parallèle, M. Akhannouch a mis l’accent sur l’importance du développement économique et social et des chantiers nationaux y afférents pour lutter contre la précarité sociale, notant que le Royaume «récolte les fruits des efforts, de la sagesse et de la clairvoyance de SM le Roi à tous les niveaux, appuyés par une mobilisation populaire et un consensus national clair».

Évoquant «Aïd Al Wahda» décrété par le Souverain fête nationale le 31 octobre de chaque année, le Chef du gouvernement a souligné que cette date «immortalisera un petit pan de la Marche de SM le Roi, un leader inspirant qui, par Ses courageuses positions patriotiques, a érigé notre pays en modèle de stabilité, de progrès et de défense de la souveraineté». La célébration de cette fête nationale symbolise l’unité du peuple marocain avec toutes ses forces vives et sa mobilisation derrière la sage conduite de SM le Roi, a fait remarquer M. Akhannouch, ajoutant qu’il s’agit d’«un moment de consensus national qui donne tout son sens à la politique de la main tendue aux voisins en vue d’édifier un Grand Maghreb fort et prospère et de tourner la page du passé».

D’autre part, le Chef du gouvernement a salué la forte participation politique et électorale des habitants des provinces du Sud, qui illustre leur attachement indéfectible à l’intégrité territoriale du Royaume et leur contribution positive au processus de consolidation de la régionalisation avancée et de mise en œuvre du modèle de développement. «Cette implication responsable des populations des provinces du Sud dans la gestion de leurs affaires renforce l’unité nationale et montre clairement que ces provinces jouissent pleinement de leurs droits constitutionnels, politiques et civils», a-t-il dit.
Développement économique

Les provinces du Sud connaissent un rebond significatif en matière de développement et vivent au rythme d’un important décollage économique à la faveur de plusieurs projets d’envergure, a affirmé, lundi à la Chambre des représentants, le Chef du gouvernement. La même source a indiqué que le nouveau modèle de développement des provinces du Sud a contribué au développement des infrastructures et des services de base, attirant les investissements et créant des opportunités d’emploi pour une enveloppe budgétaire initiale de l’ordre de 77 milliards de dirhams (MMDH). Ce chantier Royal constitue un apport significatif aux efforts de développement économique et social au profit des populations des provinces du Sud, tout en renforçant les liens entre le nord et le sud du Royaume et en renforçant l’ancrage du Maroc dans sa profondeur africaine, a-t-il souligné. Ces provinces sont passées d’un réseau routier d’à peine 70 kilomètres à plus de 4.000 kilomètres, notamment grâce au projet de la voie express Tiznit-Dakhla, qui s’étend sur près de 1.100 kilomètres pour un coût total de près de 10 MMDH, et dont bénéficieront plus de 2,5 millions de citoyens dans les diverses provinces du Sud, a fait remarquer le Chef du gouvernement. Le port Dakhla Atlantique, qui figure parmi les projets d’infrastructure structurants, jouera un rôle important dans le développement en créant des opportunités d’emploi, en attirant des investissements étrangers et en offrant de nouvelles perspectives de dynamisme territorial qui combinent investissement productif pour la création d’emplois avec un rayonnement continental et international, a-t-il ajouté, notant que le taux d’avancement des travaux de ce projet stratégique, dont le coût dépasse 13 MMDH, a atteint environ 50 %.

S’agissant du secteur de l’énergie, le Chef du gouvernement a affirmé que les régions du Sahara marocain entrent dans une nouvelle ère d’investissements stratégiques dans les énergies renouvelables grâce au potentiel naturel dont elles regorgent, ce qui renforcera l’attractivité des régions de Laâyoune, Dakhla et de Guelmim auprès des investisseurs marocains et étrangers, précisant que ce tournant s’inscrit dans le cadre du Plan d’équipement électrique 2025-2030, avec une capacité totale dépassant 1.400 mégawatts et des investissements de plus de 15 MMDH. Dans ce sillage, il a rappelé que sept grands projets d’hydrogène vert pour une capacité de 20 mégawatts et un investissement global de 36 milliards de dollars ont été retenus, ajoutant que la plupart de ces projets sont situés dans les régions de Dakhla-Oued Eddahab et de Laâyoune-Sakia El Hamra, ce qui fait du Sud un centre majeur pour la production de dérivés d’hydrogène vert tels que l’ammoniac, les carburants propres et l’acier vert. En outre, OCP met en œuvre un programme industriel d’envergure sur le site de Phosboucraa qui s’étend jusqu’en 2026.

Concernant le renforcement de la sécurité alimentaire, M. Akhannouch a souligné que le secteur agricole occupe une place prépondérante dans le modèle de développement des provinces du Sud, à travers 55 projets dotés d’une enveloppe financière de plus de 4,9 MMDH, comprenant des projets d’agriculture solidaire, d’irrigation et de préparation des terres agricoles, outre des centres de formation professionnelle. Pour ce qui est du tourisme, le Chef du gouvernement a relevé que les provinces du Sud s’érigent désormais en une véritable locomotive du tourisme marocain et l’un des piliers les plus importants de la feuille de route du secteur, compte tenu de leurs atouts naturels exceptionnels, ce qui en fait une destination touristique compétitive aux niveaux mondial et régional. Il a fait observer que cette vision gouvernementale a donné des résultats encourageants dans les provinces du Sud du Royaume, où un développement remarquable a été enregistré dans la capacité d’hébergement classée de ces régions au cours de la période 2020-2025, le nombre total de lits passant de 5.697 en 2020 à 7.441 en 2025, soit un taux de croissance global de 31% et un taux de croissance annuel moyen de 5%.