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Le ministre des finances rejette toute responsabilité

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Le ministre de l’économie et des finances, Nizar Baraka, est sorti de son silence sur l’affaire de la modification du projet de loi de Finances. En effet, Baraka a «démenti catégoriquement», dans un communiqué officiel, avoir signé un quelconque document sur «l’amendement ou la modification» d’une disposition du projet de loi de Finances 2013. Dans sa mise au point, le ministre affirme qu’il respecte la volonté des représentants de la nation et les prérogatives de l’institution législative, se disant extrêmement surpris de voir son nom cité à ce propos par certains médias.
L’argentier du Royaume a expliqué qu’il lui était impossible de signer un document sur la modification d’une disposition du PLF sachant qu’il avait quitté le territoire national, tôt le 25 novembre dernier, dans le cadre d’une mission officielle. Selon le ministre, son déplacement est intervenu quelques heures seulement après l’adoption par la Chambre des représentants du projet de loi. «Il n’existe de ce fait aucun document portant ma signature et modifiant le projet de loi de Finances 2013 en dehors des dispositions constitutionnelles et des procédures juridiques», a assuré le ministre.
Pour rappel, l’affaire avait éclaté à la deuxième Chambre du Parlement lorsqu’un membre du groupe fédéral (opposition) avait attiré l’attention du ministre délégué chargé du Budget, Driss Azami Al Idrissi, sur la modification du projet de loi de Finances après son adoption par les parlementaires de la première Chambre. Selon l’opposition, le ministère de tutelle aurait introduit des changements sur l’article 18 bis du PLF 2013. La situation est d’autant plus embarrassante que ledit article porte sur la question sensible des comptes spéciaux. «Les recettes et les dépenses portant sur les comptes du Trésor sont intégrées au niveau des composantes du Budget de l’État à partir de l’an 2015, à l’exception des opérations relevant de l’application d’un texte législatif spécial, des engagements contractuels, des conventions internationales, des crédits à court et à moyen termes et de la gestion des titres émis au profit de l’État, ainsi que les dépenses et recettes temporaires». Il s’agit là de l’article litigieux tel qu’il avait été adopté par la Chambre des représentants. Mais l’opposition au sein de la Chambre des conseillers affirme qu’une deuxième version modifiée exclut les fonds privés mis à la disposition de l’État.
A noter que Karim Ghellab, président de la Chambre des représentants, a lui aussi démenti la modification du PLF après son adoption par la première Chambre. Idriss Azami avait fait de même en commission. Les informations sur cette affaire sont-elles vraies ou fausses ? La question risque de rester ouverte pour un bon bout de temps.n

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