Le 39ème événement culturel de la ville se poursuit jusqu’au 25 juillet
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«Ce colloque va nous permettre d’adopter une approche objective et globale, tout en appuyant sur des idées novatrices, afin de proposer des solutions viables pour les problèmes de notre continent», indique Mohamed Benaïssa
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Ayant considérablement changé ces dernières années, l’Afrique compte de plus en plus de pays émergents avec leurs expériences pionnières en matière de développement et des démocraties bien établies, dont le Maroc est souvent pris en exemple. C’est du moins ce qui est ressorti lors d’un colloque, dont les travaux se sont déroulés du 7 au 9 juillet à Asilah. Ce colloque- qui s’inscrivait dans le cadre de la 32ème session de l’Université d’été Al Mouâtamid Ibn Abbad- visait à mettre en avant la nouvelle image de l’Afrique à l’aune de l’actuelle conjoncture internationale. «Ce colloque va nous permettre d’adopter une approche objective et globale, tout en appuyant sur des idées novatrices, afin de proposer des solutions viables pour les problèmes de notre continent. Et ce contrairement à la vision classique, qui appréhendait l’Afrique comme un réservoir énorme de ressources naturelles», a indiqué le secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, Mohamed Benaïssa.
Ce responsable a tenu à rappeler l’importance accordée par le Maroc à ce continent comme son partenaire dans une logique gagnant-gagnant. «Le Royaume, qui n’a eu de cesse de considérer l’Afrique comme un partenaire non seulement géographique, mais aussi ayant en partage un destin humain et économique uni et collectif, demeure, sous le leadership clairvoyant de SM le Roi Mohammed VI, engagé et solidaire en faveur de l’action africaine conjointe, en vue d’atteindre la complémentarité entre nos pays respectifs», a ajouté M. Benaïssa.
Même son de cloche chez Youssef Amrani, chargé de mission auprès du Cabinet royal, qui a tenu à faire part que la thématique choisie pour ce premier colloque venait conforter l’approche adoptée par le Maroc en matière de sa politique africaine. Il a poursuivi que le Royaume a toujours prôné pour une Afrique forte, unie et à même de se prendre en charge pour pouvoir s’assumer. Et ce pour «pour une meilleure insertion de l’Afrique dans un monde de plus en plus globalisé», a dit M. Amrani, tout en mettant en avant l’engagement du Maroc sous la conduite de SM Mohammed VI dans l’opération de développement en vue de la construction de l’Afrique.
Les participants à ce colloque ont convenu que l’Afrique abondait en ressources naturelles et humaines, dont la majeure partie demeurait inexploitable. Selon Driss Guerraoui, secrétaire général du Conseil économique, social et environnemental, le développement de l’Afrique dépend des capacités de ses dirigeants de maîtriser les changements en cours, prévoir les nouveaux risques et anticiper les évolutions futures, en associant tous les acteurs et forces vives de leurs sociétés, et ce dans le cadre d’une gouvernance démocratique, participative et responsable. «Ils se doivent faire de la coopération Sud-Sud entre les pays africains une option stratégique d’avenir. Et ce en vue de bâtir une nouvelle Afrique unie comme l’a appelé de ses vœux SM le Roi Mohammed VI lors de son discours adressé au 29ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine qui s’est tenu le 3 juillet dernier à Addis-Abeba», a souligné M. Guerraoui.
Il est à noter que le 39ème Moussem culturel international d’Asilah, qui se poursuit jusqu’au 25 juillet, est marqué par l’organisation de quatre colloques dans le cadre de la 32ème session de l’Université d’été Al Mouâtamid Ibn Abbad.
Il s’agit, en plus de «l’Afrique et le Monde : quel monde pour l’Afrique», trois autres colloques, dont les thèmes portant sur «Le populisme et l’ordre de la gouvernance démocratique», «Les musulmans en Occident : réalités et aspirations» et «La pensée arabe contemporaine et la question religieuse».