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Le président pakistanais échappe à un attentat

© D.R

Le chef de l’Etat pakistanais, Pervez Musharraf, a précisé qu’il avait ressenti l’onde de choc de l’explosion visant son passage, dimanche 14 décembre, alors que le cortège présidentiel s’éloignait de ce pont à Rawalpindi (nord), ville de garnison proche d’Islamabad. « Il s’agissait sûrement d’une action terroriste et c’est sûrement moi qui en étais la cible », a-t-il déclaré dans la soirée à la télévision d’Etat PTV. Le président pakistanais a déclaré qu’il revenait de la base aérienne de Chaklala au moment où la puissante explosion a eu lieu, endommageant l’édifice en béton. « Je revenais de Chaklala », a-t-il dit. « Nous avons traversé le pont Ammar Chowk et il y a eu une explosion juste une minute ou une demi-minute après notre passage. Il devait s’agir d’un explosif puissant, parce qu’il a endommagé le béton et que j’ai ressenti l’effet de l’explosion dans ma voiture ». La police avait auparavant annoncé qu’une forte explosion avait endommagé ce pont à Rawalpindi peu après après le passage de la voiture du président. Selon le général Shaukat Sultan, porte-parole de l’armée, cette explosion était « clairement d’origine terroriste ». Le chef de l’Etat a imputé l’attentat aux « militants, extrémistes et terroristes qui, non seulement causent des dommages à notre pays, mais aussi donnent une mauvaise réputation à notre grande religion ». « Le danger intérieur vient des extrémistes religieux et sectaires et cela (NDLR: l’attentat) constitue un exemple typique », a-t-il dit. « Nous devons nous protéger d’eux. Nous devons combattre ces gens de toutes nos forces ». Le président Musharraf avait déjà échappé à un attentat le 26 avril 2002 à Karachi: un petit véhicule utilitaire bourré d’explosifs devait exploser au passage de sa voiture dans une rue commerçante, mais le dispositif de mise à feu à distance n’avait pas fonctionné. Cinq personnes, appartenant à l’organisation islamiste interdite, Harakat-ul-Mujahedin al-Alaami, avaient été arrêtées à cette occasion et trois d’entre elles condamnées à 10 ans de travaux forcés. Le Pakistan a arrêté plus de 500 membres présumés d’al-Qaïda qui ont fui l’Afghanistan fin 2001 lors de la guerre contre le régime des talibans. La police pakistanaise estime qu’il existe des liens entre l’organisation d’Oussama ben Laden et des activistes islamistes pakistanais. Depuis août 2001, le président Musharraf a interdit plus d’une douzaine d’organisations islamistes.

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