Le prix référentiel du blé tendre rendu moulin fixé à 290 DH/quintal

Le prix référentiel pour le blé tendre rendu moulin est dorénavant fixé à 290 DH le quintal avec une subvention forfaitaire de 30 DH/ql, selon une décision conjointe prise mardi à Rabat par les ministères de l’économie et des finances, et de l’agriculture et de la pêche maritime, en vue d’assurer une bonne commercialisation de la récolte des céréales de la campagne agricole 2011-2012. Signée par Aziz Akhannouch, ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, Nizar Baraka, ministre de l’économie et des finances, cette décision permettra la valorisation de la production nationale et l’amélioration des conditions des petits agriculteurs. Elle prévoit également d’autres mesures d’accompagnement notamment le maintien de la prime de magasinage à 2 DH/ql par quinzaine sur les achats de blé tendre de la récolte nationale 2012, effectués avant le 1er septembre ainsi que la réinstauration des droits d’importation de 17,5 % sur le blé tendre importé à partir du 1er juin 2012 afin de prévenir une perturbation de la commercialisation de la récolte nationale. S’exprimant à cette occasion, M. Akhannouch a indiqué que ce prix référentiel, fixé à 290 DH/ql, tient compte des difficultés de la saison, vu que la compagne était «moyenne mais de bonne qualité». Pour sa part, M. Baraka a affirmé que la décision sur le prix référentiel fixé qui est d’ailleurs supérieur au prix international, a été prise afin d’appuyer les petits agriculteurs et pouvoir absorber la baisse de la récolte céréalière qui est inférieure à la moyenne, assurant que le budget consacré à cette opération s’élève à 500 millions de dirhams.
Il est à noter que la campagne céréalière actuelle qui a été caractérisée par des conditions climatiques difficiles se distingue, toutefois, par une amélioration substantielle de la qualité du blé.
Les pluies enregistrées durant le mois d’avril et les fortes chaleurs du mois de mai ont permis de sécher rapidement les grains ce qui s’est traduit par une forte amélioration de la qualité du grain et des rendements, selon le département de l’agriculture.