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Le RNI pose ses conditions

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La majorité démarre officiellement les pourparlers avec l’opposition afin de trouver un remplaçant au parti de l’Istiqlal. Réunis le week-end dernier, les secrétaires généraux des trois partis de la majorité, à savoir Abdelilah Benkirane (PJD), Mohand Laenser (MP), Mohamed Nabil Benabdellah (PPS) en plus du ministre d’Etat, Abdellah Baha, ont convenu d’ouvrir des concertations avec toutes les forces de l’opposition actuelle. Pourtant, la majorité semble déjà avoir fait son choix.

Plusieurs dirigeants au PJD (Parti de la justice et du développement), au Mouvement populaire et au PPS (Parti du progrès et du socialisme) ont publiquement déclaré leur préférence pour le RNI (Rassemblement national des indépendants). Si une alliance avec ce dernier paraît de plus en plus plausible, la question qui se pose actuellement concerne le prix que la majorité est prête à payer pour s’offrir le soutien du parti de la colombe.

De leur côté, les responsables du RNI ont à plusieurs reprises laissé entendre qu’ils n’allaient pas signer un chèque en blanc à la majorité. «Il ne s’agit pas pour notre parti de remplacer les cinq ministres démissionnaires de l’Istiqlal. Le RNI a pris une position il y a un an et demi en votant contre le programme gouvernemental. Nous avons un programme et un projet qui devront être avant tout pris en considération par la majorité», affirme Moncef Belkhayat, ancien ministre et membre du bureau politique du RNI.

Et de poursuivre : «Le parti n’a pas encore pris de décision sur sa participation au gouvernement. Le président du parti va se concerter avec les responsables de la majorité avant de revenir vers le bureau politique pour trancher. Toutes les options restent ouvertes pour le RNI. Nous avons d’ailleurs créé une commission spéciale en cas d’élections anticipées. Cela dit, notre parti veillera à ce que la crise soit dépassée et les difficultés économiques soient surmontées pour le bien de notre pays». A noter que la majorité se concertera également avec les partis du PAM (Parti authenticité et modernité), l’USFP (Union socialiste des forces populaires) et l’UC (Union constitutionnelle). Mis à part ce dernier parti qui a manifesté son intérêt, les chances de voir le PAM ou l’USFP intégrer la majorité sont très minimes, voire nulles.

Le parti de l’Istiqlal qui vient de claquer la porte du gouvernement ne sera pas probablement concerné par les concertations lancées par les trois partis de la majorité.

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