Les Marocains se sont encore plus endettés à fin février 2012. En effet, les crédits bancaires ont atteint à fin février dernier un montant de 675,404 milliards de dirhams, soit un bond de 49,958 milliards, de dirhams en comparaison de février 2011 et un recule de 5,009 milliards de dirhams, comparé à l’encours de janvier 2012. Ainsi, selon les indicateurs clés des statistiques monétaires du mois de février 2012, publiés par Bank Al-Maghrib, les crédits bancaires, au deuxième mois de l’année 2012, seraient en hausse de 8% par rapport à la même période en 2011. Aussi, le taux de crédits bancaires enregistré à fin février 2012 s’inscrit en recule de 0,7% comparé aux résultats du mois de janvier de la même année. La ventilation par objet économique laisse paraître une sérieuse hausse des crédits immobiliers qui ont enregistré à fin février 2012 un encours de 208,983 milliards de dirhams se bonifiant ainsi d’une hausse de 8,8% sur les résultats de février 2011, souligne Bank Al-Maghrib. Pour leur part, les crédits à la consommation enregistrent un énorme bond de 11,8% entre le deuxième mois de 2012 et celui de 2011. Ils ont, par ailleurs, atteint, à fin février 2012, un montant de 36,597 milliards de dirhams. S’agissant des crédits à l’équipement, Bank Al-Maghrib relève une timide hausse de 1,5% entre l’encours enregistré à fin février 2012 et celui de fin février 2011. Ainsi, ils ont atteint, au deuxième mois de 2012, un encours de 135,795 milliards de dirhams en hausse de 2,067 milliards de dirhams relevés sur le même mois de l’année précédente. Par ailleurs, la ventilation des crédits bancaires par secteur institutionnel fait ressortir une accélération du rythme de progression des crédits accordés aux sociétés financières et au secteur public qui ont enregistré des hausses respectives de 7,3 et de 37,1% contre des baisses de 5,9 et de 9,2%. Cette évolution a été toutefois atténuée par la décélération des crédits octroyés au secteur privé. En effet, les prêts aux sociétés non financières privées sont revenus de 11,6 à 9% et ceux aux ménages de 7,9 à 3,6%.