Les forces spéciales marocaines et US sur le terrain

Un exercice a été organisé avec les redoutables Rangers américains sur plusieurs scénarios d’opérations

Défense :  Le partenariat militaire entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique se renforce au fil des années avec des exercices conjoints stratégiques visant à renforcer l’interopérabilité entre les armées des deux nations. Eclairages.

La coopération militaire entre le Maroc et le pays de l’Oncle Sam au beau fixe. Les deux pays multiplient les initiatives pour densifier cette coopération avec une multitude d’exercices militaires. Cette fois-ci, c’est au tour des forces spéciales de s’entraîner ensemble.

Dans les détails, le Commandement des opérations spéciales Afrique (Socafrica) a organisé un échange d’entraînement conjoint entre le 19e Groupe des forces spéciales (aéroporté) de l’armée américaine, les 1re et 2e Brigades d’infanterie parachutistes marocaines, la Gendarmerie royale marocaine et la Compagnie des forces spéciales de l’armée de l’air marocaine, à Marrakech, au Maroc, du 28 janvier au 25 février 2025. Socafrica est un commandement sous-unifié de l’Ussocom, sous le contrôle opérationnel du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (United States Africa Command), dont le quartier général est situé à Kelley Barracks, à Stuttgart-Mohringen, en Allemagne.

Les organisations subordonnées de Socafrica comprennent : la Force opérationnelle spéciale d’opérations en Afrique de l’Est, la Force opérationnelle interarmées d’opérations spéciales en Somalie, la Force opérationnelle spéciale d’opérations spéciales en Afrique du Nord-Ouest, la composante aérienne interarmées d’opérations spéciales en Afrique, l’Unité navale spéciale Dix et le détachement de transmissions de Socafrica. La principale responsabilité de Socafrica est d’exercer un contrôle opérationnel sur les forces d’opérations spéciales de l’armée de l’air, de l’armée de terre, des marines ou de la marine, affectées ou allouées au théâtre des opérations, qui mènent des opérations, des exercices et des coopérations en matière de sécurité dans la zone de responsabilité de l’Usafricom. De sources miliaires US, «cette formation de quatre semaines visait à perfectionner des compétences spécialisées qui jouent un rôle essentiel dans l’amélioration de la sécurité régionale en Afrique du Nord-Ouest.

Les deux forces ont eu un exercice de clôture de deux jours.

Les événements ont débuté par des cérémonies d’ouverture et une présentation du droit des conflits armés, qui servira de base aux règles à respecter dans les scénarios de combat réels et d’entraînement». Les participants ont ensuite passé les semaines suivantes à développer des compétences telles que les soins tactiques aux blessés de combat, la descente en rappel, le combat rapproché, les déplacements en escouade et en zone urbaine, et le tir à l’arme réelle, de jour comme de nuit. « Ces événements contribuent à renforcer notre force et celle des Marocains », a déclaré un sergent de l’équipe du 19e Groupe des forces spéciales (A). « Cela contribue à renforcer la sécurité aux frontières et empêche les organisations extrémistes violentes de s’implanter dans le pays et à l’étranger. » Alors que la formation touchait à sa fin, les deux forces se préparaient pour un exercice de clôture de deux jours. Les opérateurs devaient planifier des missions, sécuriser des objectifs et des renseignements, et capturer une cible de grande valeur en utilisant les compétences acquises tout au long de la formation. L’événement s’est conclu par une cérémonie de remise de diplômes où chaque unité a été récompensée pour son travail et ses contributions durant la formation. « Nous nous réjouissons à l’idée de multiplier les engagements avec les équipes des forces spéciales ainsi qu’avec la Brigade d’assistance aux forces de sécurité, le Maroc étant véritablement considéré comme un pilier de la sécurité sur le continent africain », a déclaré un commandant de détachement du 19e SFG (A).

Les forces marocaines ont participé aux côtés des États-Unis et d’autres partenaires internationaux à de nombreux autres exercices, tels qu’African Lion et Flintlock. Selon les responsables, «ces engagements continus contribuent à développer et à entretenir les liens entre les militaires et à promouvoir la coopération et la cohésion lors des futurs exercices et des crises réelles». Il faut préciser que le Maroc a officialisé l’acquisition de huit hélicoptères AH-64E Apache lors d’une cérémonie tenue à la base aérienne de Rabat-Salé le 5 mars 2025. Cette acquisition stratégique constitue une avancée majeure dans le renforcement des capacités opérationnelles des Forces Royales Air (FRA), tout en consolidant la coopération sécuritaire entre le Maroc et les États-Unis, en accord avec leurs objectifs communs en matière de stabilité et de défense.

«Par l’acquisition de ces hélicoptères Apache, le Maroc réalise un investissement important dans la modernisation de ses capacités de défense et dans la sécurisation de la région. Ce saut capacitaire le positionne désormais à un niveau supérieur en termes de capacités de combat », a déclaré le général Michael Langley, commandant de l’US Africa Command, présent lors de la cérémonie. Les appareils ont été livrés au Maroc à la fin du mois dernier en provenance des États-Unis, dans le cadre d’un programme de coopération en matière de défense supervisé par la Defense Security Cooperation Agency (DSCA) et annoncé en 2020. « Le partenariat entre les États-Unis et le Maroc s’inscrit dans une tradition séculaire, remontant à près de 250 ans, lorsque le Maroc fut le premier pays à reconnaître l’indépendance des États-Unis», a souligné Aimee Cutrona, chargée d’affaires des États-Unis au Maroc. «Aujourd’hui, nous assistons à l’essor continu de notre coopération sécuritaire, qui ne cesse de se renforcer et de servir nos intérêts communs, tant dans la région qu’à l’échelle internationale». La Garde nationale de l’Utah (UTNG) entretient également une relation privilégiée avec les Forces Armées Royales marocaines dans le cadre du programme de partenariat d’État du Département de la défense américain (SPP).

Les participants ont passé des semaines à développer des compétences telles que les soins tactiques aux blessés de combat, la descente en rappel, le combat rapproché, les déplacements en escouade et en zone urbaine et le tir à l’arme réelle, de jour comme de nuit.

Cette coopération étroite repose sur un programme d’entraînement intensif et d’échanges stratégiques, favorisant des liens institutionnels solides entre les FAR et la Garde nationale de l’Utah (UTNG). Elle contribue ainsi au renforcement global de la coopération sécuritaire bilatérale. «L’UTNG opère des hélicoptères Apache et nous nous réjouissons de pouvoir bénéficier de nouvelles opportunités de formation conjointes », a déclaré le major Jared Sorensen, officier des affaires bilatérales et représentant de l’UTNG au Bureau de la coopération sécuritaire à Rabat. « Pouvoir voler et s’entraîner ensemble nous permettra d’affiner nos compétences et de renforcer notre efficacité opérationnelle».

Forces spéciales

AFRICOM

Socafrica est un commandement sous-unifié de l’USSOCOM, sous le contrôle opérationnel du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (United States Africa Command), dont le quartier général est situé à Kelley Barracks, à Stuttgart-Mohringen, en Allemagne.

Commandement

Les organisations subordonnées de Socafrica comprennent : la Force opérationnelle spéciale d’opérations en Afrique de l’Est, la Force opérationnelle interarmées d’opérations spéciales en Somalie, la Force opérationnelle spéciale d’opérations spéciales en Afrique du Nord-Ouest, la Composante aérienne interarmées d’opérations spéciales en Afrique, l’Unité navale spéciale Dix et le Détachement de transmissions de Socafrica.

Mission

La principale responsabilité de Socafrica est d’exercer un contrôle opérationnel sur les forces d’opérations spéciales de l’armée de l’air, de l’Armée de terre, ou de la marine, affectées ou allouées au théâtre, qui mènent des opérations, des exercices et des coopérations en matière de sécurité dans la zone de responsabilité de l’Usafricom.