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Les jeunes parlementaires veulent faire entendre leur voix

© D.R

Réforme de l’éducation, santé, changements climatiques…

Dans un Maroc en quête de nouvelles pistes pour le développement, les jeunes aspirent à jouer les premiers rôles. C’est le cas pour les jeunes parlementaires. Ces derniers ont profité de l’ouverture de la deuxième législature du Parlement Jeunesse pour soulever le débat sur plusieurs thématiques en rapport avec les soucis de la jeunesse. Il s’agit principalement de sujets d’actualité ayant trait à la réforme de l’éducation nationale, aux changements climatiques ou encore à la mise à niveau du secteur de la santé. Cette manifestation, organisée par visioconférence à l’initiative de l’Association marocaine des jeunes parlementaires (AMJP) en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a été une occasion pour les jeunes «parlementaires» et «ministres» d’aborder des problématiques sociétales d’actualité sous forme de projets de loi, notamment la réforme de l’éducation nationale, le rôle des blogueurs et influenceurs au Maroc, les changements climatiques, le Code du travail, l’économie numérique ainsi que le secteur de la santé. Intervenant à cette occasion, le président de l’AMJP, Nizar Berdaï, a mis en exergue la nécessité de promouvoir la participation politique et législative des jeunes, les appelant à une participation électorale soutenue pour la réalisation de la transition démocratique. Le président de l’AMJP a relevé que le climat politique que connaît le Royaume depuis 2011 incite à une participation accrue de la jeunesse marocaine pour le développement politique et démocratique du pays.

Par ailleurs, il a invité les membres de la Commission spéciale sur le modèle de développement à intégrer davantage les jeunes dans leur vision de développement, relevant que la jeunesse constitue l’avenir de tout État. De même, le jeune politicien n’a pas manqué d’aborder le rôle crucial de l’activité législative, particulièrement dans le vote des lois et les activités de contrôle parlementaire. Pour sa part, la secrétaire générale de l’Association, Zineb Ouadih, a confirmé que le Parlement Jeunesse du Maroc croit fermement en l’importance de la coopération internationale, espérant que les partenaires internationaux de l’association, notamment l’Association des lauréats étrangers au Maroc, le Parlement Jeunesse du Québec et le Conseil des Jeunes Valdôtains, pourront bénéficier de l’expérience marocaine. La jeune participante a indiqué que cette expérience est «la première simulation parlementaire marocaine et africaine à se dérouler entièrement en ligne», se félicitant de la participation de plus en plus importante des jeunes dans la vie politique marocaine. Organisée du 9 au 14 août 2020, la deuxième législature du Parlement Jeunesse du Maroc s’est déroulée entièrement en ligne en présence de quelque 160 participants des 12 régions du Maroc, en plus de Marocains résidant à l’étranger.

Cet événement, unique en son genre, permet aux jeunes de débattre des problématiques cruciales en ce qui concerne l’avenir du Royaume, telles que l’économie numérique, la réforme de l’école publique ou encore la réforme du système de santé. Cette initiative se donne pour objectif de promouvoir l’implication des jeunes marocains en politique, mais aussi de partager avec le reste du Royaume le regard que porte la jeunesse sur des sujets qui la concernent tout particulièrement. Elle intervient conformément à la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI de donner une place prépondérante à la jeunesse marocaine sur la scène politique.

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