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Les partis politiques entrent en jeu : Les jeunes auront leur propre conseil

© D.R

Associer les jeunes représentants des formations politiques de différents bords et des ONG dans un débat technique concernant des questions juvéniles. Voilà comment a procédé, jeudi à Rabat, la commission consultative consacrée à l’élaboration d’un projet de loi portant création du Conseil consultatif des jeunes et du tissu associatif et d’une loi-cadre dédiée à la jeunesse en invitant une quinzaine de jeunes issus de plusieurs partis politiques à participer à ces discussions. «Nous sommes dans l’urgence puisque nous n’avons que trois mois de travail», indique Nadia El Bernoussi, présidente de ladite commission.

Seulement 9 représentants se sont présentés à ces rencontres qui se poursuivent jusqu’à ce samedi en présence des membres du tissu associatif, de responsables du ministère de tutelle et de ladite commission créée il y a deux mois et composée de 27 membres.

Quant aux autres formations politiques, il est prévu qu’elles adressent leur mémorandum à la commission pour enrichir le débat. Cependant, les jeunes présents à la rencontre qui a eu lieu jeudi se sont opposés à la démarche de la commission et du ministère de tutelle. Ils ont, dans ce sens, critiqué l’absence d’une plate-forme relative aux projets de lois à concevoir par la commission qui, pour sa part, désire œuvrer selon une démarche participative. Et voilà pourquoi la commission les a invités.

Mais là n’était pas la question. Plutôt, le souci de cette équipe était d’avoir des réponses de la part de ces jeunes à propos des missions dudit conseil, de son mode d’élection, sa composition, ses membres et sa régionalisation. Là les avis étaient relativement partagés mais ont fini par quasiment abonder dans le même sens. Du point de vue du représentant du parti de la gauche verte, le conseil doit être transversal, représenté au niveau régional et composé de jeunes élus et dont la tranche d’âge va de 18 à 40 ans.

Et bien évidemment, il a appelé à l’instauration d’une politique écologique dans l’esprit du conseil. A leur tour, d’autres représentants de partis politiques ont plaidé pour l’approche genre et un mandat du conseil allant de 3 à 5 ans. Ceci en dissociant le conseil des jeunes de celui du tissu associatif. «Nous veillerons à tenir compte de ces propositions», a assuré Ahmed Moufid, membre de la commission qui ne dispose plus que d’un mois pour accomplir sa mission.

Pour le moment, cette composition dispose déjà d’un règlement intérieur. Les deux mois ayant suivi sa création ont été consacrés, selon la présidente, à la lecture de mémorandums et au benchmarking entre autres. Aussi, cette composition a eu recours à plus d’une vingtaine d’experts pour décider de sa démarche de travail.

Et actuellement elle est à la phase d’écoute des ONG et des représentants de la jeunesse partisane. Ces discussions seront couronnées par un colloque international le 18 janvier et un colloque national le 25 du même mois. «Vers la fin février, nous serons à même de produire une loi sur la jeunesse et une autre portant création dudit conseil», a-t-elle conclu.

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