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Les performances du Groupe Banques Populaires

Le résultat net du Groupe Banques Populaires est en constante amélioration. Il a enregistré une progression de 32%, soit 405 millions de dirhams. Ce taux qui, selon le groupe, est le plus important du secteur, découle d’une part du meilleur produit net bancaire de la place, soit 5,77 millions de dirhams à fin décembre 2005 et d’autre part d’une parfaite maîtrise des charges couplées à une amélioration continue de la productivité avec un coefficient d’exploitation du groupe de 45,6%. «La particularité de ce résultat c’est qu’il est le fruit d’une véritable croissance interne. Nous avons travaillé sur nos propres ressources humaines», explique Nourredine Omary, président du Groupe Banque Populaire. Le groupe continue de consolider son PNB. Il a réalisé une croissance de 58% par rapport à 2000 puisqu’il est passé de 3 651milliards de dirhams à 5 769 milliards de dirhams en cinq ans. Par ailleurs, le groupe a connu une évolution des fonds propres de 59% par rapport à 2000. Avec 12,1 milliards de dirhams de fonds propres, le groupe se positionne à la tête du secteur financier marocain.
Les comptes sociaux du compte Crédit Populaire ne sont pas en reste de cette progression. Au titre de l’année 2005, ces comptes affichent une très bonne tenue de l’ensemble des indicateurs du groupe avec notamment un résultat dépassant 1,5 milliard de dirhams et une croissance soutenue des activités et du réseau. La banque a ainsi enregistré une très forte progression des ressources locales du CPM. Ces dernières sont passées en cinq années, de 25 963 milliards de dirhams à 48 670 milliards.
«Le Crédit Populaire est depuis toujours reconnu comme intervenant dans les activités sur le marché. Actuellement, nous avons décidé de s’impliquer plus vers les entreprises. Nous devenons la banque des entreprises avec 60% de crédits CPM», ajoute Nourredine Omary.
En ce qui concerne son taux de créances en souffrance, le groupe a réalisé une performance remarquable. L’amélioration du taux CES s’est établie à 12%, soit -2.9 points par rapport à 2004 due notamment au développement des nouveaux crédits et à l’effort soutenu de récupération. « L’élément sombre de la Banque Populaire était son taux de créance en souffrance. Nous avons repris ce dossier avec plus de sérieux et nous avons réussi l’amélioration du taux CES », explique M. Omary.  Les objectifs et les perspectives sont, eux aussi, à la dimension du groupe.
Parmi ses axes stratégiques majeurs figurent une consolidation de la position en tant que leader du secteur bancaire marocain en améliorant les parts du marché dans tous les domaines d’activité, une nouvelle approche à l’égard de l’entreprise, un développement des sources de croissances externes à travers les fonds d’investissement ainsi que l’amélioration des performances par l’optimisation de la productivité, des résultats commerciaux et financiers et du couple risque-rentabilité.   

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