Elles manquent de crédibilité et de preuves. C’est ainsi que le ministère de la culture et de la communication qualifie les déclarations de Reporters Sans Frontières (RSF) concernant de présumées violations de la liberté de presse relatives à la couverture médiatique de la situation à Al-Hoceima.
En effet, le ministère a souligné dans un communiqué publié dimanche que «les envoyés des différents médias nationaux, ainsi que les correspondants de la presse étrangère accréditée au Maroc, exercent sur l’ensemble du territoire national en toute liberté et dans des conditions normales, conformément aux dispositions et règlements juridiques régissant et encadrant le métier du journalisme au Maroc».
Dans ses explications le ministère précise que 89 correspondants de la presse étrangère sont accrédités au Maroc. Ces derniers disposent de toutes les autorisations qui leur ont été délivrées par les services compétents afin de leur permettre de s’acquitter, dans des conditions normales, de leurs missions dans l’ensemble du pays, indique le communiqué.
Par ailleurs, le ministère précise que toute déclaration au sujet d’arrestation ou de poursuite présumées de personnes en leur qualité de journalistes professionnels, telle que définie par la loi 89.13 relative au statut des journalistes professionnels au Maroc, est mensongère, à l’exception d’un seul cas où une personne détentrice d’une carte de presse professionnelle a été poursuivie conformément à la loi pour «incitation d’individus à commettre des délits et appel à participer à une manifestation interdite».
Dans son communiqué le ministère de la culture et de la communication a également pointé du doigt le recours de RSF à «des définitions et descriptions étrangères au statut de journaliste et qui ne figurent dans les lois d’aucun autre pays au monde». Le ministère appelle à cet égard à ce que l’exercice d’un journalisme professionnel et responsable fasse l’objet d’une pratique définie, réglementée et organisée par des lois et critères professionnels précis.