La Fédération nationale des promoteurs immobiliers ne compte pas lâcher prise au sujet de la proposition qu’elle a faite pour les logements destinés à la classe moyenne. Parmi les caractéristiques retenues pour ce type de logements, la FNPI a insisté sur le prix de vente qu’elle a fixé à 6.000 DH hors taxe, soit un prix global de 480.000 DH pour un logement de 80 mètres carrés. Mais il paraît que les pouvoirs publics, notamment le ministère des finances et celui de l’habitat ont un avis différent. Du côté de la fédération, on maintient mordicus que c’est ça ou rien en ajoutant d’autres dispositions, notamment une aide frontale de l’Etat aux acquéreurs pour couvrir la TVA, des exonérations des promoteurs similaires à celles accordées pour le logement social ou encore la formalisation de ces projets dans le cadre de conventions sur 5 ans avec l’Etat pour des projets d’un volume minimal de 200 unités. Selon la FNPI, si l’une de ces conditions n’est pas retenue dans la loi de Finances, «le produit pour classes moyennes risque de ne pas attirer beaucoup de promoteurs». Le ministre Nabil Benabdellah aura été avisé !