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L’OMDH et les élections : L’avènement du citoyen-observateur

Soixante observateurs seront à pied d’œuvre pour suivre la campagne électorale et les opérations de vote des législatives anticipées, a révélé Amina Bouayache au cours d’une conférence de presse donnée vendredi matin au siège de l’OMDH à Rabat. La présidente de l’Organisation marocaine des droits de l’Homme a déclaré que des sessions de formation visant l’acquisition des gestes techniques et les principes déontologiques présidant à l’exercice de la fonction vont être incessamment dispensées à ces équipes de terrain. «Le rôle de l’observateur est de constater et de noter sans prendre parti, quitte à aviser les autorités par la suite», a-t-elle déclaré. Répondant à ALM, Bouayache a convenu que les 92 circonscriptions électorales ne seront pas toutes couvertes par le dispositif et que seules sept d’entre elles -qu’elle a situées dans les villes de Tanger, Laâyoune, Kénitra, Casablanca, Sefrou, Salé et  Oujda -, seront suivies par ces observateurs. Elle a laissé entendre que ces équipes pourraient travailler avec des observateurs étrangers si ces derniers en font la demande. «Nous affichons la plus grande disponibilité envers tous ceux qui, associations ou individus, ont à cœur de veiller à des élections libres, transparentes et démocratiques», a-t-elle affirmé.
Fort de soixante techniciens chargés de «l’observation qualitative de certaines circonscriptions», le nouveau dispositif de l’OMDH pour la campagne et les élections prochaines est surtout basé sur le monitoring de la collecte d’informations au moyen des possibilités offertes par les nouvelles technologies de l’information. En fait, il s’agit d’une plate-forme électronique dénommée «Marsad» accessible aux citoyens afin qu’ils signalent, voire qu’ils transmettent les images des incidents, des dysfonctionnements ou violations par eux constatés lors de la campagne ou le jour du vote. La communication peut se faire indifféremment par le biais de SMS, d’email, Twitter, Facebook… et l’information vérifiée avant d’être prise en compte. Pour assurer la plus grande efficience au nouveau moyen d’observation, la plate-forme sera administrée par «une équipe d’experts, de membres des associations et du réseau des jeunes de l’OMDH, coordonnés par le bureau national». A la suite de cette collecte est dressée une carte des dysfonctionnements. Mais, au-delà de cette symbolique, les associatifs considèrent que le site «Marsad» constitue un apport substantiel à la démocratie participative qui associe le citoyen au façonnage des événements qui engagent la société.

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