Quatre membres des services de sécurité, quatre civils et dix islamistes armés sont morts au cours de plusieurs attentats terroristes et d’opérations de l’armée algérienne, en début de semaine dans la région de Djelfa, à 280 km au sud-est d’Alger. Les quatre civils ont été tués mardi matin, au lieu-dit Oudjina, par une bombe artisanale qui a explosé au passage de leur véhicule, précise le quotidien algérien La Nouvelle. Dans l’Ouest, quatre membres de services de sécurité – un gendarme, un garde communal et deux militaires – ont quant à eux été tués lors d’un accrochage avec un groupe armé, déjà auteur de l’attentat de Tafraoui (400 km à l’ouest d’Alger) qui a coûté la vie à trois membres de force de l’ordre vendredi.
Après que l’étau se soit resserré autour d’eux lors de l’opération de ratissage lancée à la suite de l’attaque, les islamistes armés avaient en effet tenté de se frayer un passage en direction des monts de Stamboul. Ils ont été surpris par une patrouille des services de sécurité, et deux d’entre eux ont finalement été abattus.
Sept membres d’un groupe armé ont également été abattus lundi par les forces de sécurité à Collo, dans la région de Skikda (510 km à l’est d’Alger). Le quotidien El Khabar rapporte aussi que trois islamistes sont morts le même jour, dans les régions de Tizi Ouzou (100 km à l’est d’Alger) et de Boumerdes (50 km à l’est d’Alger).