Cette communication répond, par ailleurs, à quelques informations «trompeuses» relayées dernièrement par certains médias. L’office souligne dans ce sens que Phosboucraa est, depuis 2012, une filiale détenue exclusivement par OCP.
Elle est exploitée et gérée selon les mêmes hauts standards d’exigence et de durabilité que les autres mines de l’Office à travers le Maroc. La filiale développe la plus petite mine détenue par l’Office à Boucraâ, avec une capacité de production totale de 2,6 millions de tonnes par an, ce qui constitue moins de 2% des réserves d’OCP.
«La nature des réserves à Phosboucraa ainsi que la géographie difficile du lieu d’implantation du site impliquent un coût d’extraction à Phosboucraa qui est 2,5 fois plus élevé que dans les autres mines d’OCP à travers le Maroc. C’est donc pour ces raisons que l’exploitation de cette mine n’a pas été rentable jusqu’à 2007», explique OCP.
En effet, OCP a investi de manière significative afin d’améliorer l’efficacité opérationnelle de cette mine, de mettre à niveau ses actifs et de renforcer la durabilité de la mine et de ses infrastructures connexes. Notons que Phosboucraa est le plus grand employeur privé au niveau local et un contributeur majeur à la vie économique et à l’infrastructure sociale.