Le Souverain avait adressé un message au président du Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien
Le Maroc a toujours été l’un des premiers défenseurs de la cause palestinienne. L’engagement royal en faveur des droits du peuple palestinien est d’ailleurs très connu. Dans ce sens, Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait adressé en novembre 2016 un message au président du Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, à l’occasion de la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. «C’est l’occasion idoine de réitérer le soutien constant et permanent du Royaume du Maroc aux droits historiques légitimes du peuple palestinien, notamment celui d’établir son Etat indépendant sur la terre palestinienne, dans les frontières du 4 juin 1967, un Etat viable et pérenne, ayant pour capitale Jérusalem-Est, vivant côte à côte avec Israël, dans la paix et la sécurité, conformément aux résolutions de la légalité internationale et à l’initiative de paix arabe», avait indiqué le Souverain.
«Il est unanimement admis que la fin de la crise du peuple palestinien et l’élimination des causes de l’instabilité dans la région passent par l’établissement d’un Etat palestinien sur la terre palestinienne, résultant des négociations directes entre les parties palestinienne et israélienne, selon un échéancier raisonnable et avec des garanties internationales acceptables pour les deux parties», avait fait savoir SM le Roi. Et de poursuivre : «Nous réaffirmons notre soutien à toutes les initiatives qui vont dans ce sens en s’attachant à stimuler la construction des capacités de l’Etat palestinien, à développer l’économie nationale palestinienne et à assigner à la société civile des rôles élargis pour l’instauration de la paix et de la coexistence. Mais, en même temps, Nous pensons que ces efforts auront une portée réelle et concrète si, vraiment, des progrès sont réalisés pour permettre aux Palestiniens de disposer de leur Etat à l’intérieur de frontières internationalement reconnues». Le message royal a également évoqué Jérusalem. «La ville d’Al-Qods doit recevoir l’intérêt qu’elle mérite dans ce cadre.
Car tout règlement de la question du Moyen-Orient passe par la préservation du statut juridique de cette ville sainte, considérée comme faisant partie intégrante des territoires palestiniens occupés en 1967. En Notre qualité de Président du Comité Al-Qods, issu de l’Organisation de la Coopération Islamique, Nous nous adressons à quiconque cherchant à se détourner d’Al-Qods, dans le cadre des efforts de règlement de ce dossier, ou à miser sur le temps pour y imposer un nouveau fait accompli, pour lui dire que par ses agissements, il attise davantage le sentiment d’injustice et ravive encore plus les émotions», avait indiqué le Souverain.