Le chef de gouvernement chargé de faire le suivi dans les prochains mois
[box type= »custom » bg= »#eeedeb » radius= »5″]Le ministre de l’économie et des finances a présenté devant Sa Majesté le Roi un exposé sur les orientations générales du projet de loi de Finances au titre de l’année 2018.
[/box]Le manque d’eau potable et d’irrigation dans les zones rurales et montagneuses était au centre du premier Conseil des ministres de la rentrée politique. En effet, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné Ses Hautes orientations au chef de gouvernement pour présider une commission spéciale. Celle-ci devra se pencher sur le problème du manque d’eau potable et des eaux d’irrigation dans les zones rurales et montagneuses, avec comme principale mission de trouver des solutions adéquates et en assurer le suivi au cours des prochains mois. Au démarrage des travaux dudit Conseil des ministres au Palais royal de Rabat, le Souverain a attiré l’attention sur ce problème de manque d’eau potable et des eaux d’irrigation dans les zones rurales et montagneuses. Dans un autre registre, le Conseil des ministres a été marqué par la présentation de données relatives au projet de loi de Finances.
Dans ce sens, le ministre de l’économie et des finances a présenté devant Sa Majesté le Roi un exposé sur les orientations générales du projet de loi de Finances au titre de l’année 2018. Il a également été question de l’adoption par le Conseil des ministres de trois projets de décrets relatifs au domaine militaire, élaborés en exécution des Hautes instructions de Sa Majesté le Roi, Chef suprême et Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Royales, visant à promouvoir la situation des membres des Forces Armées Royales. Par ailleurs et conformément aux engagements internationaux du Maroc et dans le but de renforcer sa présence et sa crédibilité sur les plans continental et international, le Conseil des ministres a approuvé treize conventions internationales dont quatre multilatérales.
Il faut préciser que l’Exécutif s’était réuni quelques heures auparavant dans le cadre d’un Conseil de gouvernement. Au cours de cette réunion, deux projets de décrets présentés par le ministre délégué auprès du chef de gouvernement, chargé de l’Administration de la défense nationale, ont été adoptés. Selon le gouvernement, le premier texte concerne le projet de décret n°2.17.608 complétant le décret n°2.65.046, publié le 7 mai 1965, relatif à la situation des attachés militaires, leurs assistants et autres militaires affectés à travailler auprès d’eux. «Ce décret vise à rajouter le poste d’Attaché militaire auprès de l’ambassade du Royaume du Maroc à Abuja (Nigeria), créé à compter du 1er septembre 2017, en application des Hautes instructions de SM le Roi, Chef suprême et Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Royales, à la liste des postes des attachés militaires affectés dans les ambassades du Royaume à l’étranger», apprend-on de sources gouvernementales. Le deuxième texte concerne le projet de décret n°2.17.609 modifiant le décret n°2.01.95, publié le 22 juin 2001, en application des Hautes instructions royales concernant la mise en œuvre des dispositions de la loi n°34.97 relative aux anciens militaires et anciens combattants et portant création de la Fondation Hassan II pour les œuvres sociales des anciens militaires et anciens combattants. «Ce décret vise à amender l’article 9 du décret 2.01.95 susmentionné en vue de relever l’indice de 148 à 236, ce qui permet aux anciens combattants de bénéficier de la loi relative à la revalorisation de la pension minimum de retraite», concluent les mêmes sources.
Les grandes lignes du PLF 2018
L’argentier du Royaume a rappelé l’exposé présenté le 5 août 2017 au niveau du gouvernement sur le bilan de la mise en œuvre de la loi de Finances 2017 et les perspectives liées au PLF 2018.
Le ministre de l’économie et des finances, Mohamed Boussaid, a présenté lors du dernier Conseil de gouvernement les préparatifs relatifs à l’élaboration du projet de loi de Finances (PLF) 2018. L’argentier du Royaume a rappelé l’exposé présenté le 5 août 2017 au niveau du gouvernement sur le bilan de la mise en œuvre de la loi de Finances 2017 et les perspectives liées au PLF 2018, en fournissant des données sur l’encadrement juridique et budgétaire de ce projet.
Le ministre s’est arrêté sur les grandes lignes du prochain projet, notamment en ce qui concerne les secteurs sociaux, à savoir l’enseignement, la santé, l’emploi, la réduction des disparités territoriales, le monde rural, la promotion de l’investissement, le soutien à la moyenne et petite entreprises, la poursuite des grandes réformes, notamment celle relative à l’administration et à la bonne gouvernance, outre la consécration de la régionalisation avancée, notant que ces dossiers constituent pour le gouvernement des axes d’action traduits dans le PLF 2018 par des mesures financières et fiscales. Dans ce sens, le ministre a passé en revue des dispositions pratiques relatives audit projet, notamment la régionalisation avancée et l’emploi, en sus des mesures se rapportant à la rationalisation du budget de gestion et celui des dépenses et la poursuite des réformes liées à la justice et aux finances générales.
[box type= »custom » bg= »#fddeef » radius= »5″]Le Parlement rouvre ses portes
La reprise du travail au Parlement intervient dans quelques jours. En effet, le Parlement rouvrira ses portes le vendredi de la deuxième semaine du mois d’octobre. Ce calendrier est fixé par la Constitution de 2011 qui stipule dans son article 65 que «le Parlement siège pendant deux sessions par an. Le Roi préside l’ouverture de la première session qui commence le deuxième vendredi d’octobre. La seconde session s’ouvre le deuxième vendredi d’avril. Lorsque le Parlement a siégé quatre mois au moins, au cours de chaque session, la clôture peut être prononcée par décret». L’ouverture du Parlement est toujours marquée par un discours royal. De son côté, le gouvernement va procéder au dépôt du projet de loi de Finances 2018 dans les quelques jours qui vont suivre l’ouverture de la session d’automne. Le débat sur le projet de budget devrait dominer ladite session parlementaire puisque les deux Chambres vont tour à tour examiner le texte en question. Le chef de gouvernement Saâd Eddine El Othmani a insisté sur l’importance de ce projet, le premier du mandat de son équipe gouvernementale qui a pris ses fonctions il y a quelques mois.
Pour rappel, le projet de loi de Finances 2017 n’avait été voté qu’en juin dernier en raison de la lenteur des négociations pour la formation d’une nouvelle majorité gouvernementale. Ledit projet avait été, d’ailleurs, élaboré par l’équipe sortante avant les élections législatives d’octobre 2016.
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