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Polisario et terrorisme : Les liaisons dangereuses

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L’arrestation d’un jeune terroriste proche du Polisario dans la ville de Laâyoune la semaine dernière démontre pour la énième fois l’implication de cette bande dans le terrorisme international et une nouvelle preuve du danger que représente ce mouvement séparatiste devenu une véritable pépinière de terroristes.

Le parcours de ce présumé terroriste arrêté à Laâyoune est presque similaire à celui de milliers de jeunes natifs des camps de Tindouf. Chaque année, ces enfants sont automatiquement enlevés et envoyés clandestinement dès leur plus jeune âge à Cuba afin de les former à la révolution armée cubaine, et pour apprendre à manier les kalachnikov, pour retourner par la suite aux camps de Tindouf, où règne la misère. Ils se retrouvent recrutés par les groupes terroristes très actifs dans cette zone.

D’après plusieurs observateurs, les choses se radicalisent de plus en plus dans ces camps. Les jeunes désespérés sont devenus une proie facile pour la nébuleuse terroriste qui gagne du terrain dans la région, que ce soit l’Etat islamique (Daech), Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), avec la bénédiction du mouvement séparatiste qui est dans une situation politique et financière difficile et instable. Les chefs de cette bande cherchent à gonfler leurs comptes bancaires quitte à s’allier au diable.

Plusieurs rapports internationaux ont déjà confirmé que des centaines de jeunes du Polisario, des militaires pour la plupart, sont aujourd’hui dans les rangs de ces groupes terroristes, ce qui soulève l’inquiétude de la communauté internationale. La crise économique en Algérie fait qu’il y a de moins en moins de financement au profit du Polisario qui commence à se réduire, surtout après la chute du régime de l’ex-guide de la révolution libyenne, ainsi que le retour triomphal du Maroc sur la scène politique africaine, qui a pu réduire le nombre des partisans de la thèse séparatiste sur le continent.

Cette situation fait que le Polisario se livre à diverses activités criminelles et délictuelles, avec notamment le détournement des aides qui viennent des ONG internationales et organismes humanitaires, ce qui implique de plus en plus d’accointances avec les trafiquants de tous genres : drogues, migrants et êtres humains, alors que le trafic d’armes, devenu monnaie courante dans cette région incontrôlée, aggrave davantage la situation. Le front Polisario arrive à survivre financièrement grâce à ces activités crapuleuses.

La persistance du conflit artificiel du Sahara marocain a engendré un mariage d’intérêts entre le Polisario et les réseaux terroristes très actifs dans la région du Sahara, et qui sont de véritables complices. Le Polisario est un élément clé dans la stratégie du régime algérien comme carte de déstabilisation dans cette zone à travers des ententes contre-nature avec les principaux groupes terroristes qui contrôlent une grande partie de cette région, et s’en sert pour liquider tous les butins obtenus (aides humanitaires, armes, êtres humains…). Ce dernier agit comme un électron libre échappant à tout contrôle.

D’ailleurs, lors des évènements tragiques de Gdeim Izik survenus à Laâyoune le 8 novembre 2010, 11 agents de sécurité marocains ont été sauvagement assassinés avec sang-froid, et avec le même modus operandi  utilisé par les terroristes, et ce avec des armes, de l’argent, des consignes venues d’Algérie et exécutées par des polisariens dont certains ont reçu des entraînements militaires dans les camps de Tindouf.

«Au lieu de participer à la stabilité de la région sahélo-saharienne, l’Algérie avec ses pions polisariens essaie de la déstabiliser. Personne ne peut nier aujourd’hui le rôle assigné à ce mouvement présidé par Brahim Ghali qui fait l’objet de plusieurs poursuites judiciaires en Europe pour crimes contre l’humanité. La proximité de l’idéologie du polisario avec celles des groupes terroristes doit interpeller la communauté internationale pour couper l’herbe sous le pied de ces associés qui remuent ciel et terre pour semer l’anarchie dans la région. D’où la nécessité de se pencher sérieusement sur cette connexion dangereuse, et mettre fin à tout contact entre ces réseaux terroristes surtout que le danger est aujourd’hui encore pire qu’avant, comme le confirment les récentes arrestations», souligne Salem Dahi militant associatif basé à Smara.

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