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Portrait de Latifa Echihabi, directrice de l ANPME

© D.R

Exemple de réussite et d’accomplissement, le nom de Latifa Echihabi est définitivement lié à la wonder women de la petite et moyenne entreprise. Avec un parcours des plus brillants, elle est celle qui a réussi là où beaucoup d’hommes ont échoué. En gros c’est la femme qu’il faut à l’endroit où il faut. Aussi, chargée de plusieurs dossiers, représentant le Maroc à nombreux événements et aux rênes de beaucoup d’études, elle est partout où la promotion de l’entreprise est. Mais, une telle success story n’est pas le fruit du hasard. Latifa Echihabi confie, entre deux réunions, que le chemin n’a pas été facile. «Je ne suis qu’un petit échantillon de milliers de femmes marocaines qui, chaque jour, se battent pour l’avenir et le développement de leur pays et c’est un travail qui n’est pas de tout repos», souligne Mme Echihabi. En effet, être une femme et avoir un poste de responsabilité semble relever de l’exploit. «Une femme a toujours besoin d’en faire plus qu’un homme. Elle est toujours appelée à prouver sa compétence et n’a de ce fait pas droit à l’erreur», se désole Latifa Echihabi.  
Ainsi, derrière un sourire irrésistible et une féminité débordante se cache une vraie combattante, qui chaque jour en démontrant sa compétence plaide pour la cause de la femme marocaine et travaille à améliorer sa situation. Une situation qui, selon elle, va dans le bon chemin mais reste toutefois critiquable. «Aujourd’hui, les choses changent, nous voyons plus de femmes dans les directions et les hauts postes de responsabilité. Dans les écoles et les universités, les femmes sont toujours les premières, mais cela ne se traduit pas dans la vie active. Il y a encore beaucoup à faire dans ce sens et c’est un combat de toute la société. La méritocratie doit avoir toute sa place dans la vie professionnelle afin de transformer tout ce potentiel diplômé et agir en amont pour un Maroc plus ouvert mais toujours exigeant en matière de compétence», précise Mme Echihabi, avec une pensée pour les filles du milieu rural qui n’ont toujours pas accès à l’enseignement. «À ce niveau-là, tout reste à faire. Dans le milieu rural, il y a beaucoup de potentiel non exploité et c’est vraiment dommage. Cependant, je reste confiante et optimiste pour l’avenir de la femme au Maroc», conclut-elle.

Née le 29 avril 1962, ingénieur d’Etat de l’Ecole Mohammedia d’ingénieurs (promotion 1986), ingénieur d’Etat attachée à l’administration de l’industrie (1987), chef de service à la division des industries agro alimentaires (ingénieur principale) (1991), chef de division des industries agroalimentaires (1996), directrice des études et de la planification industrielle, ingénieur en chef (1997), directrice générale de l’ANPME (2002).

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