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Probable retour des inspecteurs de l’ONU en Irak

Dans un entretien au quotidien «Asharq Al-Awsat», le vice-président irakien Taha Yassine Ramadan a ajouté que son pays «refuse le retour des inspecteurs tant que l’on n’a pas défini les sites à inspecter et un calendrier précis». Qualifiant d’ «espions» les inspecteurs, M. Ramadan a estimé que leur retour «est destiné à mettre à jour les informations sur l’Irak pour que la prochaine frappe américaine soit plus douloureuse que les précédentes ».
Réaffirmant que son pays «est totalement exempt d’armes de destructions massive», il a suggéré l’envoi en Irak d’une «mission d’inspection arabe» qui pourrait visiter tous les sites possibles, «y compris les palais présidentiels». Taha Yassine Ramadan a, par ailleurs, estimé que la mission au Proche-Orient du médiateur américain Anthony Zinni «est destinée à calmer la situation sur la scène palestinienne pour que les Etats-Unis puissent réaliser leurs plans au sujet de l’Irak». «La poursuite de l’Intifada des Palestiniens a retardé la frappe américaine contre l’Irak», a-t-il estimé, critiquant par ailleurs la tournée arabe du vice-président américain Dick Cheney qui «cherche à obtenir un soutien à la frappe, au renversement du régime irakien et à l’échec du sommet arabe» prévu les 27 et 28 mars à Beyrouth. «Ils (les Américains) vont aller jusqu’au bout pour la réalisation de leurs objectifs », a-t-il ajouté, répétant par ailleurs que Baghdad était prêt à recevoir une délégation koweïtienne pour l’affaire des prisonniers de guerre et des personnes portées disparues depuis la guerre du Golfe en 1991.
Sur un possible dialogue entre l’Irak et les Etats-Unis , M. Ramadan a affirmé que son pays «peut dialoguer avec tous les pays du monde, à l’exception d’Israël». «Mais, a-t-il ajouté, nous ne courons pas derrière les Etats-Unis, auxquels nous ne faisons pas confiance, car ce sont un ennemi traditionnel pour nous».
S’élevant dans ce contexte contre la « loi de libération de l’Irak» établie sous l’ex-président américain Bill Clinton, il a ironisé sur cette loi qui «considère l’Irak comme l’un des Etats américains».
Le refus de Baghdad d’autoriser le retour des inspecteurs, absents du pays depuis décembre 1998, est invoqué par Washington pour lancer une opération militaire contre l’Irak et renverser le régime du président Saddam Hussein, accusé par les Etats-Unis de développer des armes de destruction massive.

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