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Quelles solutions face à la baisse des ressources ?

A quelques encablures de «Agadir Fish Morocco », salon prévu du 14 au 16 avril prochain, l’actualité du secteur de la pêche est dominée par des diagnostics. Plusieurs chiffres qui aboutissent sur le même constat : la dimunition des prises. Aucun des pans de l’activité n’est épargné.
En 2004, la production de la pêche côtière et artisanale n’a pas dépassé 845 757 tonnes, soit une diminution de 0,4%. Une légère augmentation (2%) est à noter au niveau de la valeur marchande estimée à 275 millions d’euros (environ 2,8 milliards de dirhams). Mais à propos des céphalopodes (poulpe, calamar, seiche), produits à haute valeur marchande, la tendance est à la régression. En 2004, les prises sur ce créneau ont chuté de 23% en volume et 18% en valeur. La baisse est en rapport avec la diminution du stock de poulpe au niveau de la zone atlantique. L’Office national des pêches (ONP) note par ailleurs que la côte méditerrannéenne représente toujours une part marginale de l’activité (à peine 4%) de la flotte côtière. Les prises dans cette zone ont atteint 36 100 tonnes pour une valeur de marché de 25,36 millions d’euros. En revanche, l’Atlantique reste le domaine de prédilection des bateaux de la petite flotte avec 96% du volume total de la pêche côtière et artisanale et 91% de la valeur, en dimunition de 0,7% en volume et 0,2% en valeur par rapport à 2003.
Suivant la répartition des prises, le poisson pélagique arrive au premier rang. La sardine, le maquereau, l’anchois, le chinchard, l’espadon et les thonidés ont représenté dans les prises, environ 748 000 tonnes pour une valeur de 113 millions d’euros, soit une hausse de 1% en volume et 2% en valeur par rapport à 2003.
Pour ce qui est du poisson blanc, appellation qui regroupe divers types de poissons de fond (merlan, pageot, sole, langue, ombine, saint-pierre, rouget, congre, bogue), on note une diminution de volume de l’ordre de 4%. Les 92 000 tonnes issues de ce type de pêche forment une valeur marchande de 97 millions d’euros, en augmentation de 9% par rapport à 2003. Face à la baisse continue des ressources, l’optimisation des ressources est indispensable. C’est dans ce cadre qu’était organisé le 4ème stage régional de formation dans les industries de la pêche. Entamé le 31 janvier sous le thème de l’exportation des produits de la mer, cette session s’inscrit dans le cadre du deuxième programme de coopération tripartite Maroc-Japon et autres pays africains, organisé conjointement par le département des Pêches maritimes, l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et technologie des pêches maritimes (lSTPM) d’Agadir.
Le HACCP, ou système des points de contrôle critique pour l’analyse des risques, est un programme utilisé pour la gestion de la sécurité sanitaire des aliments.
Les divers sujets traités à cette occasion ont permis aux participants d’échanger leurs expériences et de formuler des propositions quant à l’intérêt d’harmoniser les réglementations et les procédures de contrôle des pays concernés, en vue de répondre adéquatement aux exigences des marchés internationaux. Une bonne entame avant les conférences prévues dans le cadre du salon «Agadir Fish Morocco ».

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