Les syndicalistes accusent Mustapha Ramid de «fermer la porte du dialogue devant un syndicat ayant obtenu une représentativité de 75%».
Le bureau national du Syndicat démocratique de la justice a appelé le responsable à reprendre le dialogue. Le syndicat demande également la suspension des retenues sur les salaires des grévistes.
«Nous réitérons notre rejet du projet de redéploiement. Nous demandons aussi au responsable de revenir immédiatement sur la décision d’écourter le délai des autorisations annuelles puisqu’il s’agit d’un acquis pour les fonctionnaires prévu par un précédant accord signé avec le ministère de tutelle en présence du secrétaire général ainsi que des directeurs des Ressources humaines et des affaires civiles», indique le syndicat. Par ailleurs, les syndicalistes pointent du doigt «la détérioration des services fournis par la fondation des œuvres sociales pour les magistrats et fonctionnaires de la justice».
Le bras de fer entre les deux parties concernera dorénavant les œuvres sociales. Sans fournir des indices tangibles, le syndicat tire la sonnette d’alarme sur la situation financière de la fondation qui serait menacée aujourd’hui de «faillite».
La situation serait due, selon la même source, à la gestion des œuvres sociales durant les deux dernières années. Reste à connaître maintenant la réaction du ministre de la justice et des libertés. Ramid a réussi à mettre un terme aux grèves répétées dans le secteur mais ses relations avec le syndicat démocratique restent très tendues depuis sa prise de fonction en 2012.