Lors de son intervention devant les députés, le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch a souligné que toute réforme en profondeur du système de santé devait commencer par un traitement sans détour du déficit structurel en ressources humaines, hérité d’un retard accumulé depuis plus de quinze ans. Le chef de l’Exécutif a mis en avant les efforts déployés par le gouvernement pour renforcer les moyens alloués à la formation dans le secteur. À cet égard, il a cité la création de nouvelles facultés, la hausse du nombre de postes d’enseignants universitaires, ainsi que la dotation de budgets spécifiques pour l’équipement et l’aménagement des infrastructures. Il est à noter que depuis le début du mandat gouvernemental actuel, le ratio national de professionnels de santé est passé de 1,7 à 2,05 pour 1.000 habitants. L’objectif est d’atteindre un ratio de 2,5 pour 1.000 habitants d’ici 2026. Des chiffres officiels qui, traduisent une dynamique de rattrapage réelle. Selon M. Akhannouch, si la cadence actuelle de formation est maintenue, le Maroc devrait atteindre d’ici 2030 le seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).