La décision de la ligue arabe de geler les activités de sa délégation d’observateur en Syrie a particulièrement soulagé le Maroc. Notre pays s’est retrouvé, en effet, dans une position très délicate depuis l’annonce officielle par certains pays du Golfe, dont le Qatar, de retirer leurs observateurs de la délégation. Après cette annonce, des pressions ont été indirectement ressenties surtout que les pays du Golfe ont tendu la main récemment au Maroc pour l’intégrer dans leur conseil consultatif. Ces pays comptaient notamment sur un soutien précieux du Maroc du fait qu’il est, en plus, membre du Conseil de sécurité de l’ONU. Mais de manière très diplomatique, le Maroc a fait comprendre à ces pays qu’en tant que membre du Conseil de sécurité, il devait rester aligné sur la position officielle arabe et non pas celle, individuelle, d’un ou plusieurs pays. Cette situation de gêne a été finalement levée à l’annonce officielle par la ligue arabe, vendredi soir, du retrait de la délégation.