Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a rappelé les pays qui appuient la proposition marocaine
Diplomatie : Une nouvelle position belge ferme en faveur du Maroc. La Belgique a exprimé, jeudi, son soutien à l’Initiative d’autonomie présentée par le Maroc en 2007, inscrivant la région du Sahara «dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale», affirmant qu’elle agira «dès à présent sur les plans diplomatique et économique en phase avec cette position».
Cette position a été exprimée dans la Déclaration conjointe signée par le ministre des affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le vice-Premier ministre et ministre des affaires étrangères, des affaires européennes et de la coopération au développement du Royaume de Belgique, Maxime Prévot, à l’issue de leur rencontre jeudi à Bruxelles.
Consciente de «l’importance existentielle de la question du Sahara» pour le Royaume, la Belgique considère, dans la même Déclaration conjointe, que l’Initiative d’autonomie présentée par le Maroc en 2007 constitue «la base la plus adéquate, sérieuse, crédible et réaliste pour parvenir à une solution politique».
De son côté, M. Bourita s’est félicité de cette évolution significative de la position belge, la qualifiant de «reconnaissance claire du réalisme et de la légitimité de la vision portée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, pour le règlement définitif de ce différend régional».
Cette nouvelle position s’inscrit dans la dynamique internationale de soutien à l’Initiative marocaine d’autonomie, déjà appuyée par de nombreux pays de toutes les régions du monde et traduit une convergence croissante autour d’une approche pragmatique, fondée sur le dialogue, la stabilité et la coopération régionale. Par ailleurs, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a souligné, dans son rapport annuel au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, un regain d’engagement international pour résoudre la question du Sahara marocain, qui entre dans sa cinquantième année.
Ce rapport, publié mercredi, met en lumière l’impératif de saisir ce moment historique pour accélérer la quête d’une solution politique durable.
Le rapport indique que l’ONU, via l’envoyé personnel du secrétaire général, Staffan de Mistura, poursuit ses efforts pour relancer le processus de négociations, en dépit des obstacles persistants. Il souligne que le soutien croissant de la communauté internationale constitue un tournant décisif dans ce conflit vieux de cinq décennies.
Un élément clé du rapport est l’engagement renouvelé des grandes puissances, qui renforcent leurs appels à une solution négociée basée sur l’Initiative d’autonomie proposée par le Maroc.
M. Guterres a rappelé la réaffirmation par Washington de sa position en faveur de «la souveraineté marocaine sur le Sahara» et son insistance sur la nécessité pour les parties de «s’engager sans délai dans des discussions» en utilisant l’Initiative marocaine d’autonomie comme cadre unique, ajoutant que les États-Unis étaient prêts à «faciliter les progrès» vers une solution.
Le Secrétaire général souligne, également, que le Royaume-Uni a pris position en soutenant la solution d’autonomie proposée par le Maroc, la qualifiant de «la plus crédible, viable et pragmatique» pour une résolution durable. Il indique que Londres a exprimé son engagement à «apporter un soutien actif» aux efforts de l’Envoyé personnel de l’ONU pour faire avancer le processus.













