En présence de l’ambassadeur, représentant permanent du Royaume aux Nations Unies, Omar Hilale
Le ministre des affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a eu, mardi à Rabat, des entretiens avec l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura.
Ces entretiens se sont déroulés en présence de l’ambassadeur, représentant permanent du Royaume du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, indique un communiqué du ministère des affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
A cette occasion, la délégation marocaine a rappelé les constantes de la position du Maroc, telle que réaffirmée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans Son discours prononcé à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche Verte, le 6 novembre 2021, pour une solution politique, basée exclusivement sur l’Initiative marocaine d’autonomie, dans le cadre de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale du Royaume.
La délégation marocaine a également réitéré l’attachement du Maroc au processus politique des tables rondes, conformément à la résolution 2602, qui appelle à parvenir à une solution politique «réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis» au différend régional sur le Sahara marocain, souligne le communiqué.
A noter que cette visite de l’émissaire onusien intervient après une série de victoires de la diplomatie marocaine. Dans ce sens, le Conseil de sécurité de l’ONU vient de publier, en tant que document officiel, la réponse en quatre temps de l’ambassadeur Omar Hilale, représentant permanent du Royaume du Maroc, auprès de l’ONU à New York, dans laquelle il démonte la lettre mensongère de l’ambassadeur algérien à l’ONU, Nadir Larbaoui, datée du 09 juin 2022.
Dans sa lettre au Conseil de sécurité, M. Hilale a dénoncé les omissions manifestes et les silences coupables, affichés sans gêne, par l’ambassadeur algérien au sujet des voyages, le financement, l’endoctrinement, les formations militaires de la dénommée Sultana Khaya et de nombreux faits, impliquant directe- ment la responsabilité et la complicité de l’Algérie dans les agitations de cette activiste et voix de la violence armée contre les civils et du séparatisme.