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Santé, éducation et emploi : Ce que propose le RNI

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Le parti a tenu samedi son congrès régional à Oujda

Des propositions concrètes dans les domaines de l’emploi, la santé et l’éducation viennent d’être dévoilées par le Rassemblement national des indépendants (RNI) À Oujda. L’annonce a été faite par le président du RNI, Aziz Akhannouch, à l’occasion du congrès régional du parti.

Au cours de son exposé, le président du RNI a présenté les premières recommandations liées aux secteurs prioritaires pour le RNI, à savoir la santé, l’emploi et l’éducation. Selon M. Akhannouch, il n’est pas question pour le parti de procéder à un simple diagnostic de ces secteurs mais d’apporter des propositions et solutions tangibles à même d’améliorer leur qualité. Dans le secteur de l’emploi, le président du RNI a insisté sur l’importance de repérer les secteurs créateurs d’emploi et qui sont capables d’accueillir les jeunes diplômés universitaires. Le cas des jeunes ne disposant pas de diplômes ni de savoir-faire reconnu a également été posé.

M. Akhannouch a expliqué que la notion d’emploi ne doit pas être limitée à une simple «sortie de la case chômage». Il a souligné à ce sujet l’importance d’offrir aux jeunes un emploi convenable à même de leur assurer une vie digne. Cet emploi doit permettre au citoyen de vivre confortablement, de répondre aux besoins de sa famille et de bénéficier de droits comme la couverture médicale et la retraite. Pour le RNI, le secteur qui regroupe ces conditions aujourd’hui est celui des services, notamment le tourisme, l’artisanat et les services de proximité. Ces activités seraient, selon M. Akhannouch, capables d’offrir à des milliers de jeunes le travail digne qu’ils méritent. Il a toutefois appelé à ce que de grands efforts soient entrepris dans la formation et l’orientation des jeunes. Pour ce faire, le parti va défendre un changement radical dans le système de la formation professionnelle fondamentale et continue au Maroc. Pour leur part, les régions sont dans ce sens appelées à  créer des zones industrielles et à mettre en place les conditions favorables à l’investissement.

S’agissant de l’éducation, M. Akhannouch a souligné que l’éradication des problèmes liés au secteur de l’éducation reste tributaire de l’éradication de l’abandon scolaire et dépend de l’amélioration des services fournis tels le transport scolaire et l’alimentation et ce dès le primaire et jusqu’au collège. Le RNI insiste sur le fait que la place des enfants de moins de 15 ans est soit à l’école, soit en formation professionnelle ou dans des systèmes d’éducation non conventionnelle. Il appelle dans ce sens à généraliser l’expérience des écoles communales à l’ensemble du monde rural.

Pour contribuer à limiter l’abandon scolaire, le parti propose d’impliquer les mères de familles dans la gestion des centres d’accueil et de restauration des jeunes élèves. Celles-ci seront organisées en associations. Cette expérience présente de nombreux avantages dont l’amélioration de la qualité de l’enseignement, des conditions d’éducation et de la gestion des ressources humaines. Dans le milieu urbain cependant, le RNI tire la sonnette d’alarme et appelle à réduire le nombre d’élèves dans les classes. Avoir une éducation de niveau passe par l’amélioration de son attractivité et la mise en place des conditions optimales pour la scolarisation.

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«Médecin de famille», un système pour améliorer l’accès aux soins

La santé n’est pas en reste. Le président du RNI a évoqué une véritable feuille de route pour la réforme dont la première étape passe par la maîtrise du circuit de soins, à travers la mise à disposition de centres de santé de proximité, notamment dans les zones rurales car la plupart des patients parcourent des kilomètres pour arriver à l’hôpital alors que leur cas ne nécessite pas d’intervention d’urgence. Ceux-ci n’ont pas d’autres alternatives, étant privés de médecins et d’équipements dans les centres de santé qui leur sont proches.

Le RNI propose que l’hémorragie soit stoppée à partir de ces centres de santé qui seront le premier contact du citoyen avec le médecin. Et c’est sur la base d’un premier diagnostic que le patient serait orienté. Le système du «médecin de famille» est également une proposition qui a été annoncée lors du congrès régional du RNI à Oujda. Selon M. Akhannouch, ce système contribuera fortement à l’amélioration de l’accès aux soins dans la mesure où chaque famille aurait à sa disposition un médecin à même de suivre son état de santé et de l’orienter si nécessaire dans son traitement. L’amélioration du système de santé passe également par l’amélioration de la situation des médecins.

M. Akhannouch relève à ce titre la nécessité d’encourager les médecins à exercer dans les coins reculés en leur offrant les conditions de travail et des indemnités convenables. Les instances élues ont été appelées à soutenir ces médecins en mettant à leur disposition des lieux de résidences appropriés.

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