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Système éducatif national: 220 millions de dollars débloqués par l’agence MCA-Morocco

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Cet accord, dont les objectifs sont en harmonie avec la vision stratégique 2015-2030 de réforme du système de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, vise à promouvoir l’employabilité des jeunes marocains.

C’est un autre pas que vient de franchir le département de Rachid Belmokhtar, ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, pour la réforme de l’enseignement secondaire et la formation professionnelle. Ainsi ce dernier vient de signer à Rabat un accord avec Abdelghni Lakhdar, directeur général de l’agence Millennium Challenge Account – Morocco, et Lona Stoll, vice-présidente adjointe, chargée des secteurs techniques au sein de cette organisation gouvernementale américaine. Cet accord, dont les objectifs sont en harmonie avec la vision stratégique 2015-2030 de réforme du système de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, vise à promouvoir l’employabilité des jeunes marocains, à travers l’amélioration de la qualité et de la pertinence des apprentissages et la garantie de l’accès équitable à l’éducation secondaire et à la formation professionnelle, afin de mieux répondre aux besoins du secteur privé. «En vertu de cet accord, notre département s’engage à assurer les conditions adéquates pour la conduite des activités «Education secondaire» et «Formation professionnelle», à travers la mobilisation des ressources humaines et financières nécessaires à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation de ces activités et ce, tout en veillant à assurer la concordance et l’harmonie entre les objectifs assignés auxdites activités et les politiques nationales en matière d’éducation et de formation», rassure M. Belmokhtar.

De son côté, M. Lakhdar souligne que «l’agence Millennium Challenge Account-Morocco, en tant qu’établissement public responsable de la mise en œuvre du Compact II, assure la supervision de la mise en œuvre de ces activités et s’engage, à cet effet, à en assurer le financement nécessaire et à fournir l’expertise et l’appui technique et matériel aux équipes de travail qui seront désignées au niveau du MENFP pour la réalisation des deux activités susmentionnées».

220 millions de dollars pour monter le projet

Ce projet, doté d’une enveloppe budgétaire globale de 220 millions de dollars, s’articule autour de deux activités, à savoir l’activité «Education secondaire» (112,6 millions de dollars) et l’activité «Développement de la formation professionnelle et de l’emploi» (107,4 millions de dollars). La première activité, qui cible une centaine d’établissements d’enseignement secondaire (collèges et lycées) répartis sur trois régions du Royaume (Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Marrakech-Safi et Fès-Meknès), vise à développer un modèle intégré d’amélioration des établissements de l’enseignement secondaire, à renforcer l’évaluation des apprentissages et du système d’information «Massar», ainsi qu’à développer une nouvelle approche d’entretien et de maintenance des infrastructures et des équipements scolaires. Pour sa part, la seconde activité a pour objectif le développement d’une formation professionnelle tirée par la demande à travers la création et la reconversion de centres de formation professionnelle gérés dans le cadre d’un partenariat public-privé. Cette activité vise également l’appui à l’opérationnalisation de la Stratégie nationale de la formation professionnelle 2021, la promotion de l’emploi inclusif des femmes économiquement inactives et des jeunes chômeurs à risque issus des zones urbaines et périurbaines à travers l’adoption de mécanismes de financement innovants basés sur les résultats et l’appui à la mise en place d’un système intégré d’observation de l’évolution du marché du travail.

Vers une formation professionnelle épanouie

Il s’agit de créer un fonds dédié au financement de projets de création de nouveaux centres de formation professionnelle, d’extension de centres de formation gérés en partenariat public-privé (PPP) ou de reconversion de centres de formation professionnelle publics déjà existants en passant d’un mode de gestion traditionnel à un mode de gestion où le secteur privé aura un rôle important.

Cette composante s’appuie sur les expériences pilotes initiées par le gouvernement marocain, dans le cadre de l’accompagnement des différentes stratégies de développement dans des secteurs porteurs (Emergence, énergies renouvelables, etc.), pour la création de centres de formation dénommés «Instituts à gestion déléguée», en partenariat entre les secteurs public (administrations publiques et semi-publiques) et privé (fédérations et associations professionnelles).

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