Le torchon brûle entre la MAP (agence marocaine de presse) et le Syndicat national de la presse (SNPM). Et pour cause, le rapport 2019-2021 de cette représentation qui vient d’être publié.
Pour l’agence, ce document, qui s’exprime également sur le syndicalisme dans son enceinte, est rempli de contrevérités, de mensonges et d’affabulations au sujet de la MAP. Celle-ci estime que «le travail syndical au sein de la MAP se déroule de la meilleure manière qui soit». Comme l’explicite cette agence, les syndicats représentés légalement, y exercent leurs prérogatives normalement soit dans le Conseil la rédaction (CDR) ou dans le Comité paritaire de gestion (CPG), deux organes statutaires.
De plus, la même agence avance que le SNPM n’est pas présent à la MAP car ce syndicat a été incapable de faire élire des délégués. «Pas un seul. Nous le mettons au défi de produire un quelconque récépissé légal de constitution. La direction ne peut pas recevoir un syndicat fantôme qui n’a pas une existence légale et formelle en son sein», martèle-t-elle.
Aussi, la politique sociale de la MAP est, selon la même source, exécutée par une Fondation dont la transparence, l’efficacité et la qualité des services sont audités et reconnus de tous. «Les affaires de l’association sociale dont le SNPM est nostalgique ont fini devant la justice en des procès ont conduit à des peines de prison», martèle la MAP. Et ce n’est pas tout. «Maintenant, si comme par le passé, le SNPM n’a pas accès à des quotas d’embauche et de nomination à des postes à l’étranger, il faut qu’il sache que ces temps sont révolus. Les actes de gestion à la MAP sont désormais régis par des procédures claires, transparentes et documentées qui ne laissent aucune place au clientélisme», ajoute l’agence. Pour cette structure, le SNPM et ses dirigeants actuels sont «des hommes du passé pour ne pas dire du passif». «Ils ont transformé ce syndicat en rente personnalisée et en officine politique misérabiliste gérée dans l’opacité la plus complète», révèle la MAP.