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Un accord imminent à la veille du 1er mai

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Le chef du gouvernement suit de près le dialogue social

Les propositions au cours des négociations entre les partenaires sociaux tournaient notamment autour de l’amélioration des revenus. Le débat porte notamment sur les salaires minimum, à savoir le SMIG et le SMAG.

Les négociations se déroulent dans un climat constructif. Les propos émanent du ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas. Alors que les partenaires sociaux ont multiplié les réunions dans le cadre du dialogue social depuis février dernier, un accord est très attendu à la veille du 1er mai. Des sources syndicales ont annoncé qu’une offre gouvernementale est aujourd’hui posée sur la table.

Les centrales syndicales les plus représentatives vont examiner les détails de l’offre avant de donner une réponse à l’Exécutif dans les prochaines heures. Un accord social pourrait être signé ainsi à la veille de la fête du travail. Les propositions au cours des négociations entre les partenaires sociaux tournaient notamment autour de l’amélioration des revenus. Le débat porte notamment sur les salaires minimum, à savoir le SMIG et le SMAG.

L’amélioration des rémunérations dans les secteurs public et privé a fait l’objet de débat avec l’examen de la possibilité d’agir sur le levier de la fiscalité principalement l’IR (impôt sur le revenu). Les dossiers concernant le nombre des jours déclarés à la CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale) ainsi que les allocations familiales sont aussi examinés par les négociateurs. Si l’aspect financier accapare l’attention de l’opinion publique, les partenaires sociaux ont examiné d’autres dossiers d’ordre institutionnel et juridique. C’est le cas notamment pour la question de l’institutionnalisation du dialogue social.

Le débat porte ainsi sur la fixation d’un calendrier précis pour les rencontres entre les partenaires sociaux avec des dates connues en vue de débattre des sujets en rapport avec le monde du travail. Reste à connaître la réaction des syndicats ainsi que le patronat concernant les offres mises sur la table. Les regards se tournent vers les sièges des partenaires sociaux. Dans les locaux des centrales syndicales les préparatifs vont bon train pour la célébration de la fête du travail. Une fête qui risque d’être marquée par le calendrier des vacances ainsi que la situation sanitaire. Pour rappel, l’Union marocaine du travail (UMT), l’un des plus grands syndicats du pays, avait annoncé la non-organisation de meetings au niveau central, local ou régional.

«Les festivités se limiteront à l’enceinte des sièges centraux ou régionaux du syndicat avec la possibilité d’étaler l’organisation des événements marquant cette occasion sur la période allant du 29 avril jusqu’au 2 mai prochain», avait précisé un communiqué du secrétariat général de la centrale syndicale expliquant que ces décisions trouvent leur fondement dans le fait que la fête du travail cette année coïncide avec les vacances de l’Aïd Al Fitr ainsi que la situation sanitaire qui bien qu’elle soit stable, nécessite toujours de la vigilance pour éviter une détérioration des indicateurs épidémiologiques.

La même source affirme que le discours du secrétaire général de l’Union marocaine du travail sera directement retransmis sur la page officielle du syndicat ainsi que sur les autres réseaux sociaux le 1er mai prochain.

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