L’Office chérifien des phosphates (OCP) et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont signé, lundi à Paris, un nouvel accord de financement de 130 millions d’euros destiné à contribuer au financement des investissements importants entrepris par le groupe marocain en vue de moderniser ses infrastructures et renforcer ses capacités de production.
«Ce prêt permet de financer partiellement les investissements industriels du Groupe OCP. Il est destiné à la réalisation d’une part de deux usines de lavage et d’enrichissement des phosphates à faible teneur à Khouribga et d’autre part, au remplacement d’unités de production d’acide sulfurique par deux nouvelles usines plus modernes à Safi», précise le Groupe OCP dans un communiqué.
Ce nouveau prêt, sans garantie de l’Etat, signé par le directeur exécutif en charge du pôle finance et supports de gestion à OCP S.A, Mohamed El Hajjouji et le vice-président de la BEI, Philippe de Fontaine Vive, confirme «la confiance exprimée par cette institution financière internationale de premier plan à l’égard du Groupe OCP et de ses perspectives de développement», souligne le communiqué.
Le recours au prêt BEI s’inscrit dans le cadre de la stratégie de diversification et d’optimisation des sources de financement du Groupe OCP, indique la même source, rappelant que les deux institutions avaient déjà signé, le 30 décembre dernier, un accord de financement d’un montant de 200 millions d’euros. Un des leaders mondiaux sur le marché du phosphate et de ses produits dérivés, le Groupe OCP opère sur les cinq continents et dispose des plus importantes réserves de phosphate au monde. Ses 90 ans d’expérience dans la mine et 45 ans en chimie lui permettent d’offrir l’une des plus larges gammes de roche pour divers usages.
Premier exportateur de phosphate brut et d’acide phosphorique dans le monde et l’un des principaux exportateurs d’engrais phosphatés, le groupe joue un rôle central dans ses régions d’implantation et emploie directement plus de 20.000 personnes.