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Vie partisane : Le Mouvement populaire au bord de l implosion à Oujda

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La visite effectuée le week-end dernier par six membres du bureau politique du Mouvement populaire, sous la houlette de Saïd Ameskane, secrétaire général délégué du parti, dans la province d’Oujda, s’inscrit dans le cadre des rencontres de communication initiées par le parti sous le thème : «Le Mouvement populaire, un engagement pour le Maroc». C’était aussi pour dynamiser la section locale de la jeunesse du parti tout en participant à son congrès provincial constitutif organisé sous le thème «La jeunesse, une énergie vitale pour l’édification du Maroc des institutions». C’est l’explication officielle donnée par le parti de l’épi à cette visite. En réalité, c’était plus pour contenir la grogne des partisans du parti contre le risque de transhumance collective vers un parti de l’opposition. La colère est à son paroxysme contre certaines décisions prises au niveau central et qui se rapportent à la gestion locale du MP. Au fait, depuis un certain temps, le parti de l’épi au niveau de la province d’Oujda n’est pas en bonne entente avec plusieurs de ses pointures politiques : Jamal Besraoui et Lakhdar Haddouch entre autres. La cause c’est que le bureau politique n’a pu maîtriser les différents groupes de partisans qui le constituent et n’est pas arrivé à canaliser leurs choix de coordination locale.  Mais la goutte qui a fait déborder le vase est la décision unilatérale, selon plusieurs conseillers locaux d’Oujda, prise par le bureau politique de désigner Allal Boulouiz comme coordonnateur local du parti, un sexagénaire qui est passé par six partis politiques jusqu’à présent, d’après la même source. Du coup, plusieurs conseillers du parti ont boycotté les réunions tenues à Oujda et à Bni Drar et signé une pétition demandant au parti de revoir sa décision. Dans le cas contraire ils le quitteront. Ils n’ont pas apprécié le fait de ne pas avoir été avisés de la nomination d’un coordonnateur local et qu’au lieu de les aider à solutionner les crises qui secouent le parti localement, les membres du parti politique ont participé au moussem annuel de Bni Drar alors qu’ils devaient animer un réel meeting politique. «A un moment où le pays s’oriente vers plus de démocratie locale et à constituer une nouvelle élite politique, notre bureau politique nous a imposés une personne qui est à la fin de sa carrière politique», ont déclaré plusieurs partisans du parti. La grande interrogation est de savoir si Lakhdar Haddouch, l’actuel président du conseil provincial de la préfecture d’Oujda, restera au parti ou changera de cap. En tous les cas, il n’a pas participé aux différentes réunions tenues par les membres du parti politique à Oujda, n’ayant pas apprécié d’être remplacé par un nouveau coordonnateur local.

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