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2M : un service sports en déstructuration

© D.R

On en parle depuis des années. Les solutions par à-coups étant épuisés, une restructuration globale du service Sports de la deuxième chaîne (2M) était nécessaire. C’est ainsi qu’on a procédé à l’établissement d’un organigramme. Et c’est là où le bât blesse. Hassan Boutebssil et Hassan Fatih se retrouvent chefs de services. Mustapha Talal et Morad Moutawakkil sont désormais Rédacteurs en chefs adjoints. Quatre responsables en tout donc, pour un service, francophones et arabophones compris, qui ne compte que 12 journalistes, dont au moins deux travaillent en free-lance. Encore une fois, la logique de «trop de généraux, pas assez de soldats», semble avoir régné. A cela s’ajoute un autre problème. Des quatre responsables, seul un, M. Moutawakkil en l’occurrence, est francophone, les deux rédacteurs en chefs et le rédacteur en chef adjoint sont arabophones. Cela pose le problème non seulement de la gestion de chaque rédaction sportive, mais aussi un problème de poids et de représentativité. D’autant que même s’il est mentionné que des deux rédacteurs en chef, le premier qui s’occupe de la coordination et l’autre des émissions, la limite en termes des prérogatives de tout un chacun n’en est, elle, que plus obscure.
Auparavant, il était question que le service Sports rejoigne la rédaction. N’ayant pas d’organigramme avec un Hassan Boutebssil qui faisait office de coordonnateur du temps de M. Saïl, le service était rattaché directement à la direction générale.
Maintenant qu’une esquisse d’organisation semble tracée, il y a lieu de se poser la question sur son efficacité. «Cette organisation intervient certes pour donner plus de visibilité aux membres des deux services quant à leur perspective de carrière, mais encore faut-il que leur évolution soit logique et réponde aux critères de mérite et de professionnalisme pour désigner tel ou tel journaliste à la tête du service. Cela n’a malheureusement pas été respecté», nous confie une source proche de la deuxième chaîne, ayant requis l’anonymat qui affirme que la restructuration en soi, c’est bien, mais qu’il reste à bien l’établir. «Des failles commencent déjà à se faire sentir. La gestion du service est une gestion partielle. Il faut donc être doublement vigilant pour éviter tout risque d’erreur qui échapperait à tout contrôle. Non seulement elle n’intègre pas tous les journalistes, mais elle est encore loin de comprendre des dimensions comme celle du marketing et de la gestion commerciale», explique la source. Plus qu’un service d’informations sur la chose sportive au pays comme ailleurs, la rédaction sportive est également une source considérable de rentrées d’argent pour la chaîne, la publicité y occupant une bonne place.
Mais gérer cette donne implique une nécessaire valorisation de ce service. On parle même d’en faire un département à part entière, avec des services qui doivent lui être rattachés. Mais, côté actions, on se contente de reporter cela au futur. En attendant, les inégalités demeurent de taille, le travail colossal avec la double tâche à la fois d’informer, dans le cadre du journal télévisé, et d’animer les différentes émissions et couvertures de matchs. Une situation qui en dit long non seulement sur le malaise qui règne au sein de ce service, mais aussi dans toute la chaîne.

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