Le cinéma Roxy a abrité, samedi 30 juin 2007, la cérémonie de clôture du 5ème festival du court métrage méditerranéen de Tanger. Cette manifestation a débuté par la remise des prix aux gagnants de cette édition. «Tous les quarante courts- métrages en compétition méritaient d’être primés, puisqu’ils sont presque de même niveau au classement. Mais c’est la règle du jeu, nous devions choisir les cinq gagnants parmi la totalité des films présentés», a déclaré à ALM le président du jury et réalisateur palestinien Michel Khleifi, faisant remarquer que ce type de festivals permet aux jeunes professionnels d’acquérir plus d’expériences et de développer leurs talents. Par ailleurs, le grand prix a été décerné au réalisateur libanais, Philippe Sakaff pour son court-métrage «La leçon numéro cinq». Le trophée a été remis au jeune réalisateur libanais, Ramis Kodeih, en l’absence du gagnant. Le prix de l’interprétation féminine a été décerné au court métrage grec «La maison aux oliviers». Le prix du meilleur scénario a été attribué au court métrage marocain «Fin du mois» de Mohamed Mouftakir. Alors que le prix spécial a été attribué au court métrage chypriote «Pharmakon».
Concernant le palmarès de cette édition, le directeur artistique du festival, Mohamed Bakrim, a indiqué que «comme dans tous les festivals du monde, le Palmarès, reflète la personnalité du président du jury. Et c’est rare de trouver que ce palmarès correspond à celui de l’opinion publique. Mais j’estime que ce palmarès est très équilibré puisqu’il comporte les grands films ayant marqué ce festival».
En comparant cette édition avec celles des années précédentes, M. Bakrim a précisé que «la participation marocaine connaît une augmentation surtout dans le panorama de court métrage marocain. Et malgré le fait que ce festival se tient à peine huit mois après l’édition précédente, nous sommes arrivés à 50 courts métrages marocains dans la section panorama». Et de poursuivre que ce festival a été marqué par l’importance de la participation au niveau de la présélection. «Chaque année le nombre de films programmés pour participer à la compétition officielle augmente, pour atteindre cette année les quelque 240 films. Ce qui montre que le Festival du court- métrage méditerranéen de Tanger est définitivement ancré dans le paysage cinématographique de la région», a-t-il expliqué.
En plus des projections officielles de films au cinéma Roxy et la cinémathèque de Tanger, le grand public a pu profiter des projections en plein air. Les organisateurs ont également projeté des films programmés dans ce festival dans la prison, les hôpitaux et les maisons de bienfaisance. Soulignons que la programmation de ce festival a comporté des activités parallèles aux projections des films notamment des rencontres avec les professionnels du cinéma méditerranéen, des tables rondes et des signatures de livres.