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Assala Nasri, une voix exceptionnelle

© D.R

Assala est née à Damas en 1969. Sa famille regroupait des passionnées de la musique qui écoutent aussi bien les genres traditionnels syriens que les variétés arabes. Elle est la fille aînée du célèbre compositeur syrien, feu Moustapha Nasri.
C’est de lui qu’elle a hérité une authenticité, et qui a ancré en elle l’art, et grâce à un travail acharné, fait avec amour et professionnalisme. Assala loue un grand amour pour le chanteur égyptien Abdelhalim Hafed.
À l’âge de 7 ans, la petite Assala a participé pour la première fois aux programmes télévisés consacrés aux jeunes. Ensuite, elle a eu la chance de participer à l’âge de 9 ans au feuilleton «Fi Qassas Al-Châawa» (histoire de gens célèbres) qui a connu un grand succès dans les années 1970. 
À cette époque elle a chanté  les chansons de Oum Kaltoum, comme «Lissa fakir», «Fina ninsa edounia», «Alf lila oui lila»… Assala se déplace souvent entre Bayrouth et Damas. Elle est partie au Caire pour rencontrer les grands poètes et compositeurs arabes.
Réputée déjà pour ses chansons patriotiques, la diva a gagné l’appui et la sympathie des grands compositeurs syriens de l’époque. Dès 1985, elle a commencé à se produire sur scène, à travers des émissions consacrées à la musique orientale, où elle chantait des chansons arabo-andalouses. À l’âge de 15 ans, elle a décidé d’abandonner ses études pour se consacrer entièrement à son rêve de devenir chanteuse. Assala a sorti son premier album intitulé «Law Tearafo». Cet album a connu un grand succès. À cette époque Assala n’était pas connue auprès du public. En 1995, elle a commencé à connaître la célébrité. Dès lors sa carrière prend un envol en chantant le poème «Eghdab» signé par Nizar Qabbani. Cet album s’est vendu à quelques milliers d’exemplaires en moins de trois mois.
Assala a su imposer son nom sur la scène artistique grâce à son style de chanson, que beaucoup de jeunes de sa génération ne sont pas en mesure d’adopter. Elle a connu un véritable succès avec les chansons «Tassawar», «Ya Sabra Yana», «Ya Magnone» et autres.
Après plus de 15 ans de mariage, Assala s’est séparée de son mari, l’homme d’affaires Ayman Al-Dahabi, et a pris la garde de ses deux enfants, Chams et Khaled. Quatre mois après le divorce, Assala se remarie avec le réalisateur et producteur égyptien Tareq Al-Eriane.
Son dernier album «Hayati» a fait un tabac. Ses clips sont diffusés sur les télévisions arabes. La chanteuse au timbre cristallin a été honorée il y a quelques mois , lors du Festival Al-Doha pour la chanson arabe.
La diva a participé dans des grands festivals et concerts, tels que le festival de la chanson arabe, le festival de Garagh, le festival Mawazine dont lesquels a reçu plusieurs prix et oscars.
Assala Nasri, c’est l’histoire d’un art, d’une persévérance et d’une volonté, et c’est aussi l’histoire d’une voix singulière qui charme les cœurs et qui chante l’amour, la patrie et la beauté. 

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