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Bal des revenants : Nejjari, un cycliste sans égal

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A 56 ans, Mostapha Nejjari, père de trois filles, vit toujours dans l’univers du cyclisme. Directeur technique de l’équipe nationale, il inculque à la nouvelle génération son savoir-faire. «Le sérieux, tant de courage et beaucoup d’entraînements m’ont permis  de me distinguer aux niveaux national et international au niveau de la petite reine, le cyclisme. Il m’a fallu sacrifier beaucoup de choses, je ne pouvais jamais veiller tard la nuit lorsque j’étais invité à des soirées entre amis. J’avais pour devise le respect de la discipline et cela m’a permis d’aller de l’avant», confie Mostafa Nejjari.
Ce sportif avait fait beaucoup de stages de formation à l’étranger et  participé à un grand nombre de tournois. De 1971-1987, Nejjari  était  un semi-professionnel en France. Il jouait deux saisons : marocaine et française.
La saison marocaine au mois de janvier et la française du mois de juillet jusqu’au mois d’octobre. «Je travaillais durement et sans cesse, chaque année.  Je roulais entre 27.000 et 30.000 km.  Je suivais un régime très dur en même temps pour garder mon poids», indique Nejjari. Et d’ajouter : «J’avais entre 13 et 14 ans quand je me suis lancé dans le cyclisme. A cette  époque, mon père possédait deux résidences, une à Casablanca et une ferme à Ouled Haddou. Et comme j’étudiais à Casablanca, je fais la navette 4 fois par jour. Je parcourais 5 à 6 km  quotidiennement. En 1964, Mohammed El Gourch a remporté le championnat du Maroc et c’est à ce moment-là, que le vélo m’a vraiment attiré», confie Mostapha Nejjari.
Ce sportif avait 17 ans quand son père lui a acheté un vélo de course Bertin. Il a commencé à s’entraîner tout seul et s’est orienté vers le Club Municipal de Casablanca. En 1969, il a participé aux courses nationales.
Un an après, Nejjari gagne 3 courses successives Casablanca-Ben Slimane. «On m’a surnommé monsieur Casablanca-Ben Slimane. Et je suis devenu un petit champion de mon club. J’évoluais à ce moment-là auprès des ténors du cyclisme national, Mohammed El Gourch, Abderrahman Farak , Abdellah  Kadou et d’autres», se rappelle-t-il.
En 1971, Nejjari est titularisé au sein de l’équipe nationale. Durant cette même année, il a participé à de grands tours, dont celui du Maroc, de l’Algérie et de la paix (une course organisée par trois nations, telles que la Tchécoslovaquie, l’Allemagne de l’Est et la Pologne). 
Nejjari a participé 6 fois à la course de la Paix et 5 fois au tour de Guillaume organisé en Suisse. Il a également pris part, à deux reprises, au Tour de l’Avenir en 1979 et en 1980.
Le cycliste a remporté dix fois le Tour du Maroc. Sur le plan international, Nejjari s’est distingué  trois fois en Tunisie, en 1978, 1979 et 1981.
Lors des Jeux olympiques de 1980 à Moscou et 1984 à Los Angles, Nejjari  a participé en tant que coureur.  En 1988 à Séoul et 1992 à Barcelone, il a pris part deux fois à cette compétition, mais cette fois-ci en tant qu’entraîneur des Emirats Arabes Unis.
«En exerçant le cyclisme, j’ai gagné l’amour et le respect des Marocains. Je n’ai pas gagné beaucoup d’argent malgré mon parcours riche, mais je ne me détacherai jamais du cyclisme», affirme Nejjari. Depuis 2000 et jusqu’à aujourd’hui, Mostapha Nejjari, occupe le poste de directeur technique national du Maroc.

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