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Bouchra Ijork : «Je choisis toujours les thèmes qui me provoquent et qui me touchent»

© D.R


ALM : Quels sont les thèmes que vous préférez traiter dans vos réalisations?
Bouchra Ijork : Je choisis toujours les thèmes qui me provoquent et qui me touche au fond comme par exemple mon court-métrage, «Al Bahja». Je l’ai défini comme un «docu-fiction» qui traite de l’enfance en situation précaire à Marrakech. C’est vraiment un documentaire qui est plein de réalité et de thème touchant. Aussi il a montré, avec un naturel confondant, deux enfants de la rue à Marrakech, une ville dont le cinéma ne retient habituellement que les bonnes choses.

Dans quel créneau vous sentez-vous le mieux :le cinéma, la réalisation ou l’écriture ?
Je me sens à l’aise dans tous les créneaux même si ils sont différents, mais ils ont la même fonction dans laquelle j’exprime mes émotions et mes sentiments et mes messages aussi. Aussi ce sont des moyens avec lesquels je peux travailler mes idées et mes imaginations.

Quels sont vos projets à venir ?
Je suis en train d’écrire le scénario de mon prochain film et j’ai d’autres films documentaires en collaboration avec la chaîne Al Jazeera. Aussi je suis en train d’écrire mon premier roman qui est une première expérience en son genre.

Parlez-nous un peu de vos débuts artistiques ?
J’ai commencé en tant qu’actrice de théâtre après l’obtention de mon diplôme de l’Institut supérieur d’art dramatique et d’animation culturelle (ISADAC) branche art dramatique en 1998 dont mon projet de fin d’études fut un court métrage de dix minutes, «Karawan, l’oiseau libanais..», traitant d’un sujet jusqu’ici tabou dans les sociétés de culture arabo-musulmane. J’ai joué dans plusieurs pièces de théâtre et j’ai décroché des rôles dans des téléfilms et séries télévisées comme : «Rahil Al Bahr» de la réalisatrice Farida Bourquia, «Ghazal Al Waket» réalisé par Tribaq, et «Wajhan li Wajeh» de Abdelkader Laktaa. Après je me suis convertie en réalisatrice en m’inscrivant à l’Ecole nationale supérieure des métiers de l’image et du son en France (FEMIS). En 2004, j’ai réalisé mon premier film sous le nom de «Karaouane» qui a obtenu le prix du 11ème Festival international d’art vidéo de Casablanca et le prix du jury international du Festival de Klibia en Tunisie. Après j’ai tourné un autre film intitulé «Al Bahja’» et qui a été présenté à la dernière édition du festival international du film de Marrakech. Aussi «orange amère» qui a obtenu le prix du public à Noujoum biladi en 2008 et le documentaire «Les nouveaux révolutionnaires» qui a obtenu aussi le prix du documentaire au Festival international de cinéma de Martil en 2008.

Qu’est-ce que vous lisiez actuellement?
Effectivement, je suis en train de lire un roman intitulé «Jesser Banat Yacoub» de l’auteur Hassan Hamid. Je viens de terminer «Chicago» de Alaâ Aswani et bientôt je vais commencer à lire une pièce de théâtre de Hicham El Assri intitulée «K Rêve». Je lis beaucoup en arabe et en français.

Quel est le chanteur qui vous tient le plus à cœur ?
J’aime écouter à la chanteuse libanaise Fayrouz. J’aime aussi écouter le groupe Fnaire, Hkaine, sans oublier la musique classique.

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