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Bouderbala, jamais sans le ballon rond

A 47 ans, Aziz Bouderbala  reste fidèle à sa passion :  le football. Il est père de trois enfants, El Hanafy 16 ans, Yacine 13 ans et Kamil 11ans. Yacine et Kamil suivent les traces de leur père et évoluent tous les deux au club du Wydad de Casablanca.
Aziz Bouderbala, dès l’âge de 8 ans, jouait  dans son quartier El Aarfa Benslama dans l’ancienne médina de Casablanca. Il jouait également sur un grand terrain sur lequel a été érigée la majestueuse mosquée Hassan II. «On appelait ce terrain «Chouinti» et c’est là où je jouais avec mes amis lors des week-ends et des vacances. On jouait aussi dans  la plage d’Ain Diab  et à la piscine municipale», raconte-t-il.
Plus d’un tour dans son sac. A l’âge de 10 ans, il s’inscrit au conservatoire de musique et suit des cours de théâtre. Bouderbala comptait devenir un enseignant de musique. «Dans mon quartier, j’avais un voisin  qui était au club du Raja et c’est lui qui m’a proposé de l’accompagner une fois  au club, parce qu’il pensait que je jouais bien au football. J’y suis resté une semaine et puis, je suis parti au club du WAC», confie l’international Aziz Bouderbala.
Il intègre le Wydad de Casablanca à l’âge de 16 ans, en 1977. Il évoluait en tant qu’attaquant dans l’équipe  des juniors du  club du WAC, Hassan Akesbi l’a  tout de suite  remarqué. En 1978, c’est l’équipe nationale A qui fait appel à lui, tandis qu’au Wydad, il était toujours remplaçant. «Trois personnes, que je n’oublierais jamais, m’ont fait confiance dès le départ. Il s’agit de Belmahjoub, de Mohamed Doumou et de Amri. J’étais titulaire durant cette année dans  l’équipe nationale A», se rappelle Aziz Bouderbala.
Ce dernier a évolué au Club athlétique de Casablanca de 1978 jusqu’à 1992. Titulaire en 1978, il remporte le championnat du Maroc avec ses coéquipiers, ainsi que la Coupe du Trône. En 1979, le WAC remporte la Coupe de Feu Mohammed V :  «C’était un tournoi international où se rencontraient les grands clubs d’Europe, tels  que le Bayer de Munich et le Real de Madrid», se souvient-il.
Bouderbala  évoluait au sein de l’équipe nationale depuis 1978, année durant laquelle le onze national a participé au tournoi international de football à Pékin. Le Maroc a décroché la médaille d’or. En 1983, Bouderbala et ses coéquipiers décrochent la médaille d’or aux jeux de la Méditerranée organisés à Casablanca. Le Maroc a participé à trois demi-finales de la coupe d’Afrique : en  1980 au Nigeria, en 1985 en Egypte et en 1988 à Casablanca. «Nous avons, malheureusement, raté l’occasion de nous qualifier à la Coupe du monde de football, organisée en Espagne en 1982.
Notre qualification à la Coupe du monde de 1986 de Mexico  était devenue alors comme une sorte de revanche, pour nous. Nous nous sommes préparés physiquement  et psychiquement. Nous avions une belle équipe, constituée de joueurs à la fois talentueux et disciplinés», souligne Aziz Bouderbala. Et d’ajouter : «Lorsque nous étions passés au 2e tour de la Coupe du monde, nous étions fiers d’offrir un aussi beau cadeau à tout le Maroc. A cette époque, il n’y avait pas de chaînes  satellitaires, mais nous avions de très bons échos du Maroc». Aziz Bouderbala se rappelle comme si c’était hier du grand intérêt que leur témoignait Feu SM le Roi Hassan qui avait invité toute l’équipe nationale ainsi que le staff technique à un séjour au Mexique jusqu’à la finale de la Coupe du monde. Un autre séjour de  trois jours à New York et une journée à Genève leur ont été offerts par le Souverain qui a mis à leur disposition un avion privé pour assurer leurs déplacements. 
«Au Maroc, nous étions chaleureusement accueillis par Feu le roi Hassan II et le peuple marocain au stade Mohammed V. Il y avait 300.000 spectateurs», se remémore avec enthousiasme le joueur. Bouderbala a évolué dans  l’équipe nationale jusqu’à 1992. Entre-temps, de 1984 à 1988, il part en Suisse pour jouer au club Sion. De 1988 à 1990, il rejoint l’Olympique Lyonnais et le Matra Racing de Paris, de 1990 à 1992. Il intègre, ensuite, Estoril du Portugal de 1992-1993. «En 1993, j’avais décidé de mettre fin à ma carrière de footballeur, mais j’ai repris deux années plus tard.  J’ai joué au club suisse, Saint Gall, de 1995 à 1996. Puis, je suis retourné au Maroc pour jouer une seule  saison au Wydad de Casablanca de 1996 à 1997. Après, j’ai mis un terme à ma carrière», affirme-t-il. Bouderbala  repart alors en Suisse où il décroche son diplôme d’entraîneur catégorie A.  Il a été choisi parmi les cinq personnalités sportives, qui ont porté la flamme olympique en Égypte. En 2005, Aziz Bouderbala a été recruté comme assistant de l’entraîneur de l’équipe nationale du Maroc.
Et une année plus tard, il se voit confier l’émission diffusée sur Al Aoula «Pied d’or» et la direction technique du Wydad de Casablanca en août 2006.

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