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Clôture du 6ème festival Alegria dans la joie

© D.R

La ville de Chefchaouen a abrité, du 9 au 11 juillet, le 6ème  Festival Alegria. Intitulé «Chefchaouen : une mémoire andalouse en mouvement», cet événement a été marqué par une riche programmation s’inscrivant dans la continuité des thématiques abordées lors des précédentes éditions. Les organisateurs de ce festival dressent «un bilan positif de cette 6ème édition. Les deux scènes ont pu rassembler chacune entre 20.000 et 25.000 festivaliers.  Ce qui confirme la réussite de ce festival qui a attiré un grand public notamment les Chefchaounais, les habitants d’autres régions du Maroc, ainsi que les étrangers», a déclaré à ALM le directeur artistique du festival Alegria, Larbi El Harti.
Organisée par l’Association Alegria Chamalia avec le soutien de l’Agence pour le développement du Nord (APDN), cette 6ème édition visait à valoriser la diversité culturelle, géographique, historique et politique caractérisant le Maroc, l’Amérique latine et l’Espagne. «La réussite de ce festival est due aussi à ce concept de diversité et du dialogue que nous défendons avec l’espoir de s’ouvrir vers le Maghreb», a souligné M. El Harti.
L’honneur d’ouvrir cette 6ème édition est revenu au groupe marocain de hip hop Fez City Clan à la Place Bir Anzaran. Ce groupe fassi a fusionné le hip-hop et les rythmes émanant des savoirs culturels urbains du Maroc. Cette même soirée d’ouverture a vu se produire le groupe Calima sur la scène de la Place Bir Anzaran. Quelques temps après, le public était au rendez-vous à la grande scène Alegria avec les deux grandes têtes d’affiche de cette édition. Il s’agissait de la chanteuse marocaine Saida Charaf et la chanteuse espagnole Mercedes Péon. Cette dernière a pu, grâce à sa  belle voix, montrer l’originalité de sa musique imprégnée par ses racines galiciennes. Cette diva espagnole a été suivie par Saïda Charaf qui a réussi, comme à son habitude, à galvaniser les foules. La jeune chanteuse marocaine qui a chanté des morceaux  du répertoire du Sud du Maroc ainsi que des célèbres chansons du dialecte marocain et oriental. La deuxième soirée programmée lors de ce festival s’est distinguée par le concert animé par l’orchestre du jeune Tétouanais Jallal Chekkara et los Jovenes (les jeunes) flamencos. Ils ont créé ensemble à la Place Bir Anzaran un beau dialogue avec les rythmes de la musique andalouse et du flamenco. La soirée de clôture, samedi soir, a connu la participation de la chanteuse arabo-andalouse Ihssan Rmiki. Cette artiste d’origine de Ksar El Kébir qui a été accompagnée par l’orchestre Zaman Al-Wasl a suscité l’admiration du public grâce à son interprétation de quelques morceaux d’Al-Mouwachahates. Ont également pris part à ce festival le groupe Al’ma & Hamid Hadri, Naskoum Band et Compañía Moreno de Fuentes et José Zafr.
En plus de spectacles de rue et des ateliers de formation dédiés au flamenco et au théâtre, cette édition a rendu hommage au théâtre à travers la programmation de la pièce «Fellouja» mise en scène par Driss Roukhe. Un colloque international a été organisé en marge de ce festival sous le thème «Al-Andalus : un patrimoine de valeurs de la Méditerranée».

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